Le maire De Wever assigne à résidence 31 jeunes émeutiers le soir du Nouvel An : « Evitez que les gens merdiques ne perturbent l’ordre public »


Après l’année dernière, le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever (N-VA) décide cette année que les émeutiers connus seront assignés à résidence préventivement pendant le réveillon du Nouvel An. Il s’agit de 31 jeunes anversois âgés de 13 à 22 ans, qui ont déjà causé des nuisances. Pour la première fois, il y a aussi des femmes parmi eux. Avec cette mesure, De Wever veut les empêcher de perturber la sécurité et la paix publiques. « Toute personne surprise pour la première fois par des feux d’artifice doit suivre un cours de sensibilisation ou un ‘cours de feux d’artifice’. »

REGARDER. Selon De Wever, les émeutiers connus ne sont « pas amoureux » : « Ce sont des gens que nous connaissons grâce aux incendies criminels. »

L’année dernière, pour la première fois, le maire a assigné à résidence, le soir du réveillon du Nouvel An, 27 jeunes âgés de treize à trente ans. Cela s’applique également à Ilyas, dix-huit ans. Une mesure qui sera reconduite cette année, même si le plus âgé est désormais beaucoup plus jeune à 22 ans. Le plus jeune résident qui doit rester à l’intérieur le soir du Nouvel An a encore treize ans. Contrairement à l’année dernière, deux jeunes femmes sont désormais également assignées à résidence.

Des farces espiègles

Les jeunes assignés à résidence sont connus pour leurs nuisances antérieures, notamment à la veille du Nouvel An, mais aussi, par exemple, lors des émeutes qui ont suivi les matches de la Coupe du monde de football de l’année dernière. Il s’agit principalement des tirs illégaux de feux d’artifice – qui sont de toute façon interdits à Anvers – et d’autres « farces de mauvais garçons », selon le cabinet De Wever. « Les feux d’artifice sont alors délibérément utilisés pour provoquer des destructions comme les poubelles et les bancs, « , poursuit-il. « Ou pour effrayer les passants ou les animaux. Même les services de sécurité et d’urgence ont déjà été attaqués avec des feux d’artifice la nuit du Nouvel An. Ces actions sont souvent accompagnées d’autres actes criminels tels que des incendies criminels et du vandalisme d’autres manières. »

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Ces images du réveillon du Nouvel An dernier montrent des jeunes mettant délibérément le feu à une voiture partagée avec des feux d’artifice. © Région HLN

« La mesure d’assignation à résidence préventive de l’année dernière a été évaluée positivement », souligne De Wever. « Il y a eu un contrôle actif pour savoir si les jeunes étaient chez eux. Cinq des 27 n’y étaient pas, deux d’entre eux ont été trouvés dans la rue et arrêtés. » L’un d’eux vivait à l’étranger.

Bandes de jeunes

Cette année cela concerne 31 jeunes, ils doivent rester chez eux du 31 décembre à 17h au 1er janvier à 8h. Cela concerne dix-huit mineurs et treize majeurs. «Parmi les jeunes, il y a plusieurs membres de ‘bandes de jeunes’ ou de groupes connus qui sont actifs dans les quartiers de Luchtbal et Sint-Andries, aux abords de l’Operaplein, de la Teniersplaats et de la gare centrale.»

« Tous les jeunes sont connus pour plusieurs faits. Certains d’entre eux ont même été identifiés par la police des dizaines de fois au cours de l’année écoulée. Il s’agit des nuisances, des bagarres, des feux d’artifice et des incendies criminels, des destructions et des actes de vandalisme, de la détention d’armes et de l’entrave ou des agressions envers les policiers. Par exemple, le soir du Nouvel An de l’année dernière, une voiture partagée a été incendiée et des véhicules de police ont été détruits. Les sans-abri ont également été harcelés. Un passant intervenu a été agressé et a eu deux dents cassées. Quelqu’un a également transporté treize kilos de feux d’artifice sur un scooter et un couple a été attaqué à coups de pierres.

Effets?

Toute personne surprise en train de manipuler des feux d’artifice sera punie d’une amende pouvant aller jusqu’à 350 euros ou 175 euros pour les mineurs. Le contrevenant devra également payer pour la destruction du feu d’artifice. Ces frais peuvent s’élever à 850 euros, selon le poids. Toutefois, les primo-délinquants ne doivent pas payer leur amende. Ils doivent suivre un « cours de feux d’artifice » ou un cours de sensibilisation qui leur apprend les dangers des feux d’artifice.



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