Le gouvernement fédéral a conclu un accord sur l’énergie : réductions temporaires de la TVA, contrôle du carburant et réduction de 10 euros sur un réservoir plein


énergieLe gouvernement De Croo est parvenu à un accord lundi soir sur la lutte contre les prix élevés de l’énergie. Jusqu’à fin septembre, par exemple, la TVA sur l’électricité et le gaz sera réduite à 6 %. Les utilisateurs de fioul pourront compter sur un chèque de 200 euros et à la pompe les droits d’accise sur le gazole et l’essence seront réduits de 0,175 euro par litre, soit une remise d’environ 10 euros sur un réservoir de 60 litres. Le paquet de mesures a un coût de 1,3 milliard d’euros.

L’accord consiste en plusieurs mesures pour compenser les prix élevés :

• Comme prévu, un réduction temporaire de la TVA sur le gaz de 21 à 6 %. Il se déroulera jusqu’à fin septembre et sera évalué en début de mois. Pour l’électricité, il avait été précédemment convenu de réduire temporairement la TVA à 6 %. La période de cette réduction a maintenant été prolongée de fin juin à fin septembre.

• Pour les utilisateurs de essence il y aura une compensation unique de 200 euros sous forme de chèque.

• Pour diesel et essence les accises seront réduites de 0,175 euro par litre. Cela revient à environ 10 euros pour un réservoir de 60 litres, soit moins que les 17 euros qui étaient prévus dans la proposition du ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V). La procédure sera en vigueur jusqu’à la mi-juin.

L’intention est de vendre le pour des prix à partir de 1,7 euros le litre système de cliquet inversé entrée en vigueur : les droits d’accises baissent à mesure que les prix augmentent et vice versa.

• Également taux social large sera prolongé jusqu’au 30 septembre.

• Les investissements majeurs dans les transports publics, comme Groen l’aurait souhaité, ne se sont pas matérialisés hier. Il a été décidé que le prix des billets de train n’augmentera pas pour le moment.

En outre, le gouvernement a également décidé de chômage temporaire prolongée jusqu’au 30 juin en raison de la guerre en Ukraine. Cela devrait aider les entreprises belges si elles ne peuvent plus ou seulement partiellement poursuivre leurs activités en raison de la guerre dans le pays.

Le prix total que le gouvernement attache aux mesures s’élève à environ 1,3 milliard d’euros, un coût qui est largement (pour 1,08 milliard d’euros) financé par les revenus supplémentaires résultant des prix élevés de l’énergie. En février, un précédent accord sur l’énergie avait déjà coûté 1,1 milliard d’euros.

Le gouvernement expliquera le paquet de mesures lors d’une conférence de presse ce matin à 9h30.

« Un analgésique nécessaire »

Le cabinet central du gouvernement fédéral se réunit depuis lundi soir à 19 heures au sujet de la forte hausse des prix de l’énergie. Plusieurs options et propositions étaient sur la table. Tous les partis du gouvernement Vivaldi ont convenu que ne rien faire n’était pas une option.

« Ces mesures urgentes sont un analgésique nécessaire à des prix historiquement élevés », a écrit la ministre de l’Energie Tinne Van der Straeten (Groen) sur Twitter. « La partie 2 s’attaque à la cause profonde : accélérer la transition énergétique et réduire la dépendance aux carburants coûteux et polluants en provenance de l’étranger. »

« Cet antalgique est nécessaire à court terme, mais il ne doit pas se limiter au traitement des symptômes. Ensuite : moins de dépendance aux énergies fossiles, et plus rapide aux énergies renouvelables », a tweeté la vice-première ministre Petra De Sutter (Verte).




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