Le festival jubilaire de Grasnapolsky montre une fois de plus que l’est de Groningue offre un vivier sain pour les talents émergents

Froukje, S10 et Eefje de Visser. On peut désormais en remplir les plus grandes salles pop, mais ils se sont déjà produits au petit festival Grasnapolsky au début de leur carrière. Du vendredi au dimanche soir, les talents ont pédalé avec enthousiasme lors de la cinquième édition dans l’ancienne usine de carton de paille De Toekomst à Scheemda.

Terrain pour rester. Les mots ornent une banderole d’un mètre de long accrochée dans le bâtiment monumental. Cette fois, c’est le thème du festival qui montre immédiatement que les racines ont pris racine depuis son arrivée sur le sol de Groningue en 2019. Grasnapolsky est là pour rester alors et c’est une bonne nouvelle.

Dans la Salle des Machines, la réalisatrice enthousiaste Mariska Berrevoets a souligné une fois de plus samedi après-midi à quel point elle recherche des liens avec les habitants de la commune d’Oldambt. Il reste remarquable qu’un festival originaire d’Utrecht soit si captivé par le patrimoine de Groningen, les histoires qui s’y racontent et le paysage.

La terre tremble

Un peu plus tard, la même salle se remplit pour continuer avec la série télévisée en quatre parties récemment diffusée De Aarde Beeft (NTR). Le présentateur Winfried Baijens est présent, tout comme la députée Susan Top (BBB) ​​​​​​et Fransien Kuiper qui ont chanté très tôt sur le problème des tremblements de terre avec De Tuutjefloiters.

Baijens demande si quelqu’un a la gueule de bois en ce deuxième jour du festival. Remarquablement peu de mains se lèvent. Cela en dit peut-être long sur le public, environ 1 500 personnes par jour, qu’attire Grasnapolsky. Certaines personnes très instruites dans la vingtaine, la trentaine et les jeunes plus âgés qui ont de quoi dépenser (un passe-partout coûte 137,50 euros), ne vont pas se divertir à bas prix et ne traînent pas au bar, mais veulent avant tout s’inspirer.

Pour défendre ton nom

Cela peut se faire à travers des conversations sur des sujets d’actualité, mais aussi à travers une expédition qui répond à la question de savoir comment Lénine a fini à la ferraille. Cela peut également se faire à travers le programme musical, qui en constitue l’essentiel. Les programmeurs ont une réputation à défendre, mais les succès passés ne constituent bien entendu aucune garantie.

Il est cependant possible que, dans environ un an, en tant que visiteur, vous puissiez dire que vous avez vu un artiste qui a « soudainement » percé pour la première fois sur scène à Scheemda.

À temps

Vous souhaiteriez qu’une telle Rommy Gabay suive les traces de Froukje, S10 ou Eefje de Visser. Mais pendant que ces femmes utilisent la langue néerlandaise, la chanteuse qui vient de déménager de Groningen à Utrecht le fait avec une pop anglophone qui n’a pas le potentiel de jouer dans les plus grandes salles.

Ce n’est pas du tout nécessaire, après tout, tout n’est pas fait pour ça. Ook bands als The Homesick en Personal Trainer (allebei al op de vrijdag) komen beter uit de verf in het clubcircuit en zullen nooit een Goldband, The Haunted Youth of Prins S. en De Geit worden, acts die ook op tijd in Scheemda te zien marchandises.

Ce qui est formidable dans le programme musical de Grasnapolsky, c’est qu’il se concentre principalement sur les talents néerlandais et belges. Comme Catherine Graindorge et Chibi Ichigo, actuellement suivis par Froukje. Nous en saurons davantage.

Enthousiasme

Il ne s’agit donc pas de noms établis et donc chers qui jouent lors d’un festival en plein air comme Hullabaloo en été, mais principalement d’artistes qui travaillent sur leur carrière juste un peu plus tôt. Comme Hiqpy, Droom Dit et Morpheus, qui se sont également produits au festival showcase ESNS en janvier.

Il y a toujours des artistes qui doivent encore faire leurs preuves et qui cherchent leur forme. Ou tout simplement de sortir un disque, comme Donna Blue (Jeudi à Vera). L’enthousiasme rayonne souvent, comme chez Malu. Rien de spectaculaire musicalement, mais livré avec plaisir.

Pop star montante

Bobbi Lu fait de bonnes affaires dans la salle De Hollander bondée avec sa prestation qui provoque les premiers troubles samedi. Eh bien, une Anglaise née sous le nom de Lucy Ryan, mais vivant maintenant en Belgique. Prenez-le avec calme lorsque vous êtes annoncé comme « ressemblant à : Billie Eilish, Grimes, Sevdaliza ».

Une nouvelle pop star montante néerlandaise du calibre de Froukje se produira-t-elle à Scheemda ce week-end ? Le temps nous le dira.



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