Le FDF renonce à agir pour le moment, veut discuter du « plan envoyé » avec le ministre Van der Wal

« Nous lui avons envoyé ce plan et espérons en discuter prochainement avec le ministre », déclare Van den Oever. Les propositions stipulent, entre autres, que toute personne qui a reçu un permis pour la loi sur la conservation de la nature après le 1er juillet 2015 doit pouvoir conserver ce permis. Il doit donc s’agir d’une « licence irrévocable ». Les agriculteurs qui ont une entreprise dans ou à proximité d’une réserve naturelle protégée ont besoin d’un permis de la loi sur la conservation de la nature pour certaines activités ou certains projets. Les entrepreneurs doivent demander ce permis à la province.

En début d’année, les Pays-Bas ont dû faire face à des campagnes de grande envergure contre les plans gouvernementaux sur l’azote, qui risquent de se faire aux dépens des éleveurs. Le contremaître Mark van den Oever s’était auparavant exprimé de manière très critique sur le conseil du courtier en azote Johan Remkes d’appliquer le rachat forcé aux entreprises qui émettent beaucoup d’azote à proximité de certaines réserves naturelles.

Remkes avait déclaré que 500 à 600 entreprises qui émettent beaucoup d’azote devaient être rachetées afin d’atteindre les objectifs d’azote. Volontaire si possible, obligatoire si nécessaire. « Ce n’est pas accepté », avait alors réagi Van den Oever. « Nous sommes fermement opposés à la possibilité d’expropriation. Le zonage est également un point crucial. Nous ne voulons pas vivre dans une réserve, cela doit être retiré de la table. » Le cabinet n’a pas écouté les agriculteurs, estime FDF.

Selon Van den Oever, la volonté d’agir parmi les plus de quatre mille membres de FDF, selon ses propres mots, est élevée.



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