Le COA appelle à l’introduction rapide de la loi sur la répartition des demandeurs d’asile : « Les Pays-Bas ne peuvent pas se permettre de rester immobiles »

La loi sur la répartition des demandeurs d’asile doit être introduite rapidement et doit donc être traitée par la Chambre des représentants, même si le cabinet est sortant.

L’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) le préconise dans une lettre adressée au secrétaire d’État Eric van der Burg (Affaires d’asile). Avec cette loi, la « pénurie majeure » de places d’accueil peut être résolue de manière structurelle, écrit le COA.

Le système d’accueil peut également être rendu plus stable de cette manière, écrit Joeri Kapteijns, vice-président du COA auprès du secrétaire d’État. Kapteijns espère que la Chambre des représentants « conclura que les Pays-Bas ne peuvent pas se permettre de rester immobiles sur ce dossier et décidera de ne pas déclarer la loi sur la distribution controversée ».

La Chambre des représentants décidera début septembre si la loi sera discutée ou si cela ne se fera que lorsqu’il y aura un nouveau cabinet. Le cabinet est tombé sur l’approche de l’asile.

Proportionnel

Le COA est très préoccupé par un report imminent de la loi, qui vise à répartir équitablement et équitablement les demandeurs d’asile dans toutes les municipalités. Le COA a vu que différentes communes « avaient déjà commencé à agir dans l’esprit du projet de loi et ont fait un pas en avant », mais voit désormais des communes hésitantes, « alors que les places d’accueil font cruellement défaut ».

Van der Burg est également préoccupé par le fait que les municipalités suspendent leurs plans, a déclaré le secrétaire d’État la semaine dernière.

Système

En ce qui concerne le COA, l’importance d’une solution structurelle pour réduire la pression sur l’accueil des demandeurs d’asile et apporter plus de stabilité au système d’accueil ne peut pas être « suffisamment répétée ». La loi sur la distribution est un « élément important pour y parvenir », écrit le COA.

« Bien que la situation à Ter Apel semble moins grave qu’à l’été 2022, c’était un point bas qui ne devrait plus jamais se reproduire. Cependant, l’accueil des demandeurs d’asile dans son ensemble est encore loin d’être stable.

À l’extérieur

L’été dernier, des centaines de demandeurs d’asile ont été contraints de passer la nuit devant le centre de demande de Ter Apel. Cela ne s’est pas produit cet été.

Le nombre de places d’accueil reste restreint et le « plus urgent » pour les mineurs non accompagnés (amv’s). Un abri d’urgence du COA est toujours nécessaire, ainsi que des abris temporaires offerts par les municipalités, écrit le COA. Par ailleurs, la qualité de l’accueil (des urgences) n’est pas au rendez-vous partout, note-t-il.



ttn-fr-45