Le COA a enfermé à tort un demandeur d’asile sous un régime plus strict


L’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) a placé à tort le demandeur d’asile algérien Syfaks, âgé de 35 ans, dans le « lieu de disponibilité des processus » (PBL) à Ter Apel. Le tribunal du nord des Pays-Bas a rendu cette décision vendredi jugé. Syfak avait déjà été informé verbalement par le COA qu’il n’y avait de place que pour lui dans la PBL.

Depuis 2022, les demandeurs d’asile nuisibles présentant une demande d’asile défavorisée doivent séjourner dans la PBL, une sorte de prison. L’arrivée du PBL à ter Apel, à l’initiative du ministère de la Justice et de la Sécurité, est controversée, car des demandeurs d’asile y ont été placés à plusieurs reprises pour des raisons floues. On ne sait pas exactement ce que signifie « nuisance ».

Le juge a statué vendredi que Syfak n’était pas obligé de rester dans la PBL, car il n’y a pas de base juridique suffisante pour le degré de restriction de liberté dans une PBL. La décision pourrait donc avoir des conséquences sur d’autres demandeurs d’asile qui séjournent dans la PBL pour des raisons similaires à celles de Syfak.

En dehors de deux heures par jour

Dans le quartier résidentiel fermé de Ter Apel, les demandeurs d’asile ne sont autorisés à sortir dehors que deux heures par jour, ils restent à l’intérieur le reste du temps et suivent un programme obligatoire de jour et de nuit. Le mois dernier, les chercheurs ont dit non CNRC que cela équivaut de facto à une détention et que le COA n’a aucune autorité pour cela. Le tribunal n’avait pas testé cela auparavant.

Le secrétaire d’État sortant Eric van der Burg dit en septembre dernier à la Chambre des représentants qu’il veut plus de PBL. On s’attend à ce qu’au moins deux autres soient ajoutés.

Un demandeur d’asile avait déjà obtenu gain de cause dans un procès contre un lieu d’accueil similaire pour demandeurs d’asile nuisibles à Hoogeveen, parce qu’il avait été illégalement placé dans une cellule d’isolement pendant deux semaines. Le juge a également statué que le COA n’avait aucune base légale pour cela.

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