Le clown vaut mieux que la meilleure médecine : Circus in de Zorg se produit à Blijham

Le Cirque de Zorg a planté sa tente à Blijham lundi. Cela a donné aux villageois nécessiteux et à d’autres une heure merveilleuse là-bas.

Le terrain près du centre de soins De Blanckenborg à Blijham offre un spectacle insolite ce lundi. Il y a une grande tente colorée dessus. C’est de Circus in de Zorg.

Maître d’écurie parlant et lanceur de couteaux

Sous la tente, François Kaselowsky se prépare pour le spectacle. Il est maître de piste, lanceur de couteaux et s’occupe de la gestion quotidienne du Cirque de Zorg.

« Nous faisons le tour du pays et donnons des spectacles pour environ 80 établissements de santé chaque année », explique François. « Ils nous embauchent, c’est comme ça qu’on gagne notre argent. Notre cirque est « classique », avec un clown, des acrobates, un lanceur de couteaux, mais aussi adapté à notre groupe cible. Nous chantons de vieilles chansons néerlandaises, impliquons les spectateurs, ne laissons pas nos représentations durer plus d’une heure. »

Descendant d’une famille de cirque

À Blijham, ils donnent trois représentations aujourd’hui et ils sont dix, les artistes de Circus in de Zorg. Ils forment une famille, vivant et dormant dans des wagons et se déplaçant d’un endroit à l’autre. C’est la vie que François aime. « Je suis un descendant d’une famille de cirque qui remonte à des générations. »

Pendant ce temps, les premiers visiteurs affluent sous la tente. Hommes et femmes en fauteuil roulant vivant dans le centre de soins et assistés par des infirmières ou des proches. Mais aussi des résidents de logements protégés. Et les élèves de l’école primaire locale De Wiekslag qui prennent haut et fort leur place autour de la piste.

,,Oui, on a aussi invité des enfants, nos pensionnaires aiment ça », raconte Clarie de Boer. Elle travaille à De Blanckenborg, où elle organise toutes sortes d’événements pour les résidents. « Nous devons l’arrivée du cirque aux Amis de la Fondation Blanckenborg, qui paie les frais », dit-elle.

Tension joyeuse

La joyeuse tension monte dans la tente. Aussi avec Wilhelmina Verheijen, 93 ans, qui vit dans une maison près de De Blanckenborg. « J’ai hâte d’y être », dit-elle. « Bien sûr, je suis allé au cirque une fois, mais c’était il y a très, très longtemps, dans mon enfance. »

Quelques instants plus tard, elle et les autres visiteurs applaudissent lorsque François fait exploser son « public hautement honoré » à travers la tente bondée et que la représentation commence. Une dame montre ce qu’elle sait faire avec des cerceaux, un saxophoniste joue sa première chanson et le clown Marcel se trompe désespérément de toutes sortes de façons. Les enfants se moquent de lui et l’encouragent et Mme Verheijen et les autres personnes âgées se joignent à eux, beaucoup moins fort.

Signes sur les poteaux

Le charme est là et continue alors que les couteaux sont lancés, un fakir exécute ses tours, des assiettes sont en équilibre sur des poteaux et des chansons sont jouées et chantées à haute voix. Les spectateurs en proie à la démence l’apprécient aussi visiblement. L’heure dans la tente passe vite et agit comme un grand médicament.

François et d’autres artistes se produisent à nouveau plus tard dans l’après-midi, puis « préparent » la tente et partent pour Winsum. Là, ils rendront les gens heureux plus tard cette semaine avec leur « public hautement honoré » et ce qui suit.



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