Le cabinet ne compensera pas la contribution personnelle plus élevée pour la garde d’enfants en 2023. Le ministère des Affaires sociales et de l’Emploi l’a confirmé lundi. CNRC après le rapport précédent Actualités RTL. Le ministère précise que la forte inflation ne peut plus être prise en compte dans le calcul de l’allocation de garde d’enfant.
Pour calculer l’allocation de garde d’enfants en 2023, le ministère a utilisé les chiffres de mars 2022, lorsque le Bureau central du plan (CPB) a estimé l’inflation pour 2022 à 5,2 %. Cela s’est avéré trop faible. L’inflation réelle devrait dépasser 10 % en 2022, l’allocation de garde d’enfants étant à la traîne. On s’attend à ce que les tarifs de garde d’enfants augmentent relativement plus, en partie en raison de la hausse des coûts de l’énergie et du personnel.
Le montant des allocations ne peut plus être ajusté à l’inflation actuellement attendue, selon le ministère. Les premiers paiements de janvier seront déjà effectués ce mois-ci, et les systèmes du service des prestations de l’administration fiscale et douanière ne sont pas configurés pour effectuer des ajustements pour l’année prochaine.
La ministre Karin van Gennip (Affaires sociales et Emploi, CDA) a déclaré lors d’un débat en commission sur la garde d’enfants le 16 novembre qu’elle “examinerait sérieusement” une réindexation à partir de 2024. Celle-ci est précédée d’une étude sur la hausse des coûts et des bénéfices dans le secteur de la petite enfance , indique un porte-parole du ministère.
Il n’y aura pas non plus d’autres formes de compensation pour le moment.