L’Association européenne de l’électricité met en garde contre les pénuries d’électricité

Selon Leonhard Birnbaum, président-directeur général d’Eurelectric, les réseaux électriques de plus en plus de régions d’Europe atteignent leur capacité maximale. «Le réseau électrique devient de plus en plus un goulot d’étranglement», déclare le président.

Le résultat est que des projets d’énergie durable, entre autres, sont en attente de connexion au réseau. Selon Birnbaum, les opérateurs de réseaux sont « inondés de demandes de raccordement » de la part de producteurs d’énergie, tels que les fournisseurs d’énergie éolienne et solaire.

Selon les estimations de Bruxelles, des investissements dans le réseau électrique de 584 milliards d’euros par an sont nécessaires jusqu’en 2030 pour atteindre les objectifs verts. On ne sait pas exactement qui doit payer pour cela. Une partie de cette somme sera probablement financée par l’augmentation des tarifs du réseau.

Eurelectric a présenté jeudi son « baromètre de la puissance » annuel. « Nous avons besoin de plus de lignes, de plus de numérisation et de plus de « résilience climatique » pour préparer nos réseaux au « net zéro ». Cela nécessite une approche réglementaire différente. Les opérateurs de réseau doivent être en mesure de réaliser des investissements anticipés afin que nous puissions commencer à nous préparer à une électrification plus poussée », a déclaré le secrétaire général d’Eurelectric Kristian Ruby dans un communiqué de presse. «L’Europe a besoin d’une électrification à grande échelle pour échapper à l’emprise de Poutine. Mais dans une société qui dépend davantage de l’électricité, l’électricité doit être fiable pour tout le monde.

Pour la Belgique, l’association des producteurs et fournisseurs d’électricité Febeg, la Fédération des sociétés belges d’électricité et de gaz, est membre d’Eurelectric. L’association sectorielle européenne représente plus de 3 500 acteurs actifs dans la production, la distribution et la fourniture d’électricité.