Ces dernières semaines, on a appris que des demandeurs d’asile, y compris des familles et des mineurs, devaient dormir dans la rue faute de places d’accueil. La secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Nicole de Moor (cd&v) demande depuis un certain temps l’aide de l’armée, mais Dedonder s’est jusqu’à présent retenu.
« Nous avons besoin de l’aide d’autres ministères », a encore souligné de Moor mercredi dernier après la réunion des principaux ministres. Au grand dam des organisations d’aide, ces consultations n’ont abouti qu’à des propositions de solutions à long terme.
L’armée belge entre alors en action. C’est ce que dit Cédric Maes, porte-parole de Dedonder, et le cabinet de Moor le confirme. « Il y aura une cellule de commandement et de contrôle », explique Maes. « C’est une cellule de planification pour examiner de manière structurelle comment Fedasil peut utiliser son infrastructure de manière plus optimale et plus efficace. » En d’autres termes : Fedasil étudie comment Fedasil peut remplir plus efficacement ses postes existants, avec une dizaine de soldats affectés à la cellule.
De plus, l’armée fournit également de nouvelles places. « Il a été décidé qu’un abri pour 500 personnes devait être trouvé d’ici le 1er novembre, explique Maes. « D’ici le 1er décembre, cet endroit devrait même pouvoir accueillir 1 500 personnes. Pour cela, nous regardons les sites militaires, mais aussi les sites de la Protection Civile et de la Régie des Bâtiments.
Le ministère de la Défense met actuellement à disposition 7 000 places pour l’accueil des demandeurs d’asile, sur un total de 32 000 places disponibles dans notre pays.