« Les discussions politiques commenceront à partir de demain. La semaine prochaine, cela sera discuté au sein du gouvernement et tout sera soumis au Conseil d’Etat », a déclaré le ministre des Verts.
Pour rappel, le gouvernement fédéral avait décidé en mars 2022, peu après le déclenchement de la guerre en Ukraine, de maintenir ouverts dix ans de plus les deux plus jeunes réacteurs nucléaires, à savoir Doel 4 et Tihange 3. Cela rendrait notre pays moins dépendant du gaz naturel étranger pour son approvisionnement énergétique.
Après de longues négociations, Engie et le gouvernement sont parvenus en début d’année à une sorte d’accord « intérimaire » sur la prolongation de la durée de vie des deux centrales, sur le financement du démantèlement des centrales nucléaires et sur le stockage des déchets radioactifs. .
Ces derniers mois, ces accords ont été consignés dans des textes détaillés et négociés par les négociateurs du groupe énergétique français et les négociateurs du gouvernement belge.
Selon le cabinet Van der Straeten, les négociations avec Engie sont désormais terminées et un texte de 1.500 pages est sur la table. Dans Le septième jour le ministre des Verts a également déclaré que l’accord « ne coûtera rien au contribuable ».
Les discussions débuteront entre les partis gouvernementaux sur le texte final dans la semaine à venir. La semaine suivante, l’intention serait d’organiser un noyau et de donner le feu vert au sein du gouvernement.
Selon Van der Straeten, le texte sera également soumis au Conseil d’Etat et l’ensemble du dossier pourra encore être discuté au Parlement « en temps opportun ». L’accord doit également encore être soumis à la Commission européenne. Van der Straeten qualifie d’« absurde » l’option de prévoir immédiatement une éventuelle prolongation de la durée de vie de vingt ans au lieu de dix ans dans les textes actuels.