La Saint-Valentin des augmentations de prix : des chocolats aux fleurs, combien dépensent les Italiens


La Saint-Valentin approche et le moment est venu pour les amoureux de choisir quel cadeau offrir à leur partenaire. La boîte de chocolats est un grand classique : chaque année en Italie, selon Unionfood, plus de 170 000 tonnes sont produites, emballées ou en vrac, pour un chiffre d’affaires total de plus de 3,2 milliards d’euros. Ceux qui choisissent la voie de la douceur doivent cependant savoir que, selon Codacons, ils dépenseront 2,3% de plus que l’année dernière, 5,4% de plus si les friandises sont achetées dans des pâtisseries.

Il ne faut pas non plus oublier que les forfaits spéciaux, conçus pour une occasion ponctuelle comme la Saint-Valentin, sont en moyenne plus chers que les forfaits normaux, même s’ils contiennent le même type de chocolat. Faites également attention au phénomène, récemment rapporté par Altroconsumo, de ce qu’on appelle la Shrinkflation, c’est-à-dire la diminution du poids d’un produit qui continue cependant à être vendu à son prix habituel. S’il existe un chocolat symbolisant la Saint-Valentin, c’est bien le Baci Perugina : eh bien, Nestlé, propriétaire de la marque, a dû récemment confirmer que la taille du Baci a été « révisée » de 14,3 à 12,5 grammes.

Selon le site en ligne Coldiretti, un Italien sur deux choisirait le bouquet de fleurs. La Saint-Valentin représente traditionnellement l’un des moments les plus importants pour le secteur horticole national, qui pèse aujourd’hui 3,14 milliards d’euros et emploie 200 000 personnes. Les coûts de production, depuis les engrais jusqu’à l’emballage, ont plus que doublé l’année dernière, rappellent les agriculteurs. Mais les coûts des bouquets ont également augmenté, selon Codacons nous sommes à 4% de plus. Et puis, là aussi, il faut être prudent : avec les roses du Kenya qui, selon Coldiretti, sont le résultat d’un travail sous-payé, mais aussi avec les fleurs importées de Colombie, où les femmes sont pénalisées dans leur travail.

L’année dernière, les Italiens – estime Fipe – ont dépensé 270 millions d’euros en une nuit pour des dîners romantiques et pour le menu de demain, rappelle l’Union des Consommateurs, il faudra compter avec un paiement de 3,8% de plus. Un week-end ? Il s’agit d’une option plutôt coûteuse : les augmentations de prix d’un forfait vacances nationales, selon Codacons, sont de l’ordre de 6,9 ​​%, les vols intérieurs grimpant jusqu’à 11 %. Le plus grand défi, demain, sera de rendre du respect : mais c’est gratuit, cela reste le plus beau des cadeaux et il nous en faut vraiment plus.

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