La Russie et l’Ukraine prennent-elles une « pause de Noël » ou la guerre risque-t-elle de nouveau de freiner l’esprit de fête ?

Maintenant que l’Ukraine espère devenir membre de l’Union européenne, la plupart des citoyens souhaitent également suivre les coutumes européennes. Et cela inclut sans aucun doute la célébration de Noël le 25 décembre. « Tout ce qui concerne la Russie dégoûte les gens », a déclaré Mykhaïlo Omelian, prêtre orthodoxe de Kiev.

L’année dernière, le président russe Vladimir Poutine a proposé un plan visant à arrêter les combats lors de la célébration orthodoxe de Noël les 6 et 7 janvier. Mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fermement rejeté cette proposition. Selon Kiev, il s’agissait d’un « piège cynique ». « La Russie doit quitter les territoires occupés. Ce n’est qu’alors qu’il y aura un cessez-le-feu. Laissons l’hypocrisie derrière nous », avait-il déclaré à l’époque.

L’armée ukrainienne ne s’attend pas non plus à un cessez-le-feu cette année, d’autant plus que Noël n’est plus célébré à la date traditionnelle. « Nous réalisons que l’ennemi est méchant, donc ce ne sera probablement qu’un autre jour de guerre », prédit Mykolai, aumônier de la 95e brigade d’assaut aérien.

Le message vidéo quotidien de Zelensky hier montre également que l’Ukraine pourrait avoir l’intention de poursuivre les combats pendant les vacances.

Le président a souligné qu’à l’approche de Noël, ses troupes doivent accorder la plus grande attention possible à la défense des provinces où se déroulent actuellement de violents combats. « Il est temps de se concentrer et de travailler pour pouvoir se détendre après », a déclaré le président. Zelensky a également appelé à « une attention maximale à la défense, un maximum d’efforts dans l’intérêt de l’État et un maximum d’énergie pour que l’Ukraine puisse atteindre ses objectifs ».