L’erreur avec les 500 plaques décoratives n’est pas la première occurrence avec le bâtiment De Nieuwe Kolk. Au cours des dix dernières années, de nombreuses lacunes sont apparues. En 2013, un an après son ouverture, une partie du plafond de la bibliothèque s’est effondrée. “C’était vraiment une chance que personne ne marche dessous à ce moment-là”, a récemment soupiré la réalisatrice de DNK, Hanneke Bruggeman.
En 2014, les sols des scènes des deux théâtres ont été remplacés car ils n’étaient pas bons. Et en 2015, une partie du plafond suspendu du parking s’est effondré, empêchant des dizaines de voitures de sortir du parking.
Après ça a semblé aller bien pendant un moment. Mais en 2020, une grave fuite de toit a dû être réparée pour plusieurs tonnes, dont ils souffraient à DNK depuis des années. Les dalles de plancher en béton du bâtiment ont également été renforcées à cette époque. Cela a été fait pour des raisons de sécurité. Trois ans plus tôt, le parking de l’aéroport d’Eindhoven, qui avait été construit par BAM avec le même plancher, s’était effondré.
Une grande partie de tous les coûts de réparation a été supportée par le constructeur. Mais les copropriétaires ont aussi dû débourser de l’argent pour les travaux de réparation, car BAM ne voulait pas s’occuper de tout. On ne sait pas encore combien tout cela a coûté aux parties concernées.
En 2012, BAM a reçu une prime de 1,5 million d’euros de la municipalité d’Assen, car la construction du palais culturel de 100 millions, comprenant des appartements, des espaces commerciaux et un parking, a été achevée dans les délais. Le calendrier était serré, car De Nieuwe Kolk devait pouvoir tourner en septembre 2012 avec la nouvelle saison théâtrale.
BAM et la municipalité avaient conclu des accords à ce sujet à l’avance. Car Assen voulait maintenir le rythme du projet de construction avec le bonus. Par la suite, de nombreux défauts de beauté dans le bâtiment ont fait surface.
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