La récolte des pommes de terre et des betteraves sucrières est difficile à cause de la pluie : « très extrême »

Il semble que la pluie ne cesse de tomber depuis des semaines. Les agriculteurs ont du mal à récolter leurs pommes de terre et leurs betteraves avec toute cette boue, selon un appel de l’Omroep Brabant. « Je n’ai pas vu autant de pluie depuis des années », déclare Simon de Feijter, producteur de betteraves sucrières de Dinteloord.

Les bottes du fermier Simon s’enfoncent profondément dans l’argile. « Ce n’est vraiment pas normal », marmonne-t-il. En fait, il souhaitait depuis longtemps récolter ses betteraves sucrières. C’est plus difficile dans cette boue, même avec les machines agricoles les plus modernes. « Vous conduisez ensuite toutes vos terres aux Philistins. En conséquence, vous aurez moins de rendement l’année prochaine. »

Bien
Voilà donc des mois qu’il reporte en vain ses vendanges : elles restent trop humides. « C’est une année extrême. Il faut remonter à 1998 pour un automne aussi humide », explique l’agriculteur impliqué depuis des décennies. Pourtant, il doit vraiment commencer à récolter la semaine prochaine, car l’usine le souhaite. Inconvénient supplémentaire : davantage de boue adhère aux betteraves. « Alors je dois payer une amende à l’usine. »

Le plus gros problème vient des producteurs de pommes de terre. Les pommes de terre sont beaucoup plus difficiles à extraire du sol que les betteraves. « Les machines ne peuvent pas le gérer. Elles restent coincées », explique Corné van Merriënboer, producteur de pommes de terre de Kruisland. Il possède 14 hectares de pommes de terre, qu’il n’a pas pu récolter depuis des semaines.

140 000 euros
Les pommes de terre sont également moins résistantes au gel. Et le froid glacial vient d’être annoncé pour les nuits à venir. « Les pommes de terre ne supportent pas ça. Alors elles vont pourrir », poursuit Corné, très déçu. « Si le gel continue, ils seront perdus. Alors je perdrai 140 000 euros », estime-t-il interrogé.

« C’est très excitant. C’est tout ce que je peux dire », déclare Aries van Tiggelen, producteur de pommes de terre de Steenbergen, qui possède encore 15 hectares de pommes de terre en terre. Il est coincé entre la pluie actuelle et le gel imminent. « Quelques tonnes », estime-t-il la perte en cas de fortes gelées. « Cela fait des semaines que nous luttons contre les intempéries. »

Cela vaut également pour l’agriculteur Kees Breure de Dinteloord. Il a encore toutes ses betteraves sucrières et ne peut pas encore récolter certaines de ses pommes de terre. « Je ne peux rien faire pour le moment. »

Avec beaucoup de pluie et de gel à venir, ce seront des nuits mémorables pour les agriculteurs. « Cela reste passionnant, jusqu’à la dernière minute », conclut Simon.



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