La propriété locale de l’énergie éolienne et solaire ne se fait pas automatiquement | Commentaire du DVHN

Les parcs éoliens et solaires devraient appartenir en copropriété aux résidents de la zone où ils se trouvent. Malheureusement, c’est un sacré travail à accomplir.

L’appel à la propriété locale des nouveaux parcs éoliens et solaires se fait de plus en plus fort. C’est formidable, mais ceux qui voulaient en devenir propriétaires ont souvent été mis à l’écart prématurément ces dernières années. En effet, l’appropriation locale du « vent et du soleil » n’a jamais été le point de départ du gouvernement.

Le gouvernement et la province ne se soucient pas de savoir à qui appartiennent les parcs éoliens et solaires. Pendant des années, l’objectif a été de produire autant d’énergie verte que possible. Des accords nationaux ont été conclus à ce sujet. Les provinces qui ne fournissaient pas suffisamment étaient menacées d’instructions du gouvernement. Par la suite, Groningue et Drenthe ont respecté les accords. D’autres provinces ont fait des économies et n’ont pas été punies pour cela.

Les promoteurs immobiliers en ont bénéficié

Les promoteurs immobiliers ont profité de la situation. Avec l’aide des municipalités, des provinces et du gouvernement central, ils ont saisi leurs opportunités. Ils ont obtenu des positions foncières et les permis associés. Ils annulaient souvent les processus de participation sans participation significative parce que l’autorisation avait déjà été donnée. Les résidents locaux qui remettaient en question l’emplacement se trompaient. Les discussions sur une compensation ou un fonds environnemental n’ont pas démarré en raison d’un manque de confiance. À quelques exceptions près, la méfiance a prévalu. Surtout après la résistance farouche à l’arrivée de parcs éoliens à grande échelle dans les colonies de tourbe. Les résidents locaux ont demandé que Groningue ne redevienne pas une région provinciale.

Revendu avec impatience

Les promoteurs possèdent désormais de grands parcs éoliens et solaires dans le Nord. Un certain nombre d’entre eux ont été revendus avec impatience récemment. Les municipalités ont désigné des zones de recherche et les principaux promoteurs immobiliers s’attaquent aux terrains pour y construire de nouveaux champs solaires. Dans cette « violence », les habitants qui voient leur paysage industrialisé sont invités à soutenir les initiatives locales. Pas étonnant qu’il y ait des soupçons.

Néanmoins, chaque proposition faite à l’environnement doit être évaluée selon ses propres mérites. Il est conseillé à la population de surveiller de près les initiateurs et de comprendre si l’appropriation locale est prise au sérieux. Les conditions dans lesquelles cela se produit sont cruciales. Une approche critique envers les initiateurs est tout à fait justifiée compte tenu du passé.



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