La précarité énergétique touche 630 000 ménages


Le nombre de ménages souffrant de la facture énergétique – 13 à 20 % de leurs revenus – est passé de 550 000 à 630 000 ces derniers mois.

Ces personnes vivent dans des maisons mal isolées, construites pour la plupart entre 1950 et 1970, ce qui signifie qu’elles ont des factures de gaz et d’électricité relativement élevées. En même temps, ils ont un faible revenu – environ 1 000 nets par mois (une personne) à 2 000 nets (famille de quatre). Cette combinaison est appelée « pauvreté énergétique ».

Le calcul a été fait par Peter Mulder, chercheur au TNO. L’année dernière, lui et ses collègues ont découvert sur la base des données de 6 millions de ménages que 550 000 souffraient de « pauvreté énergétique ». En raison de la forte hausse des prix de l’essence (85 % de plus depuis janvier), ce groupe est estimé à 630 000 personnes.

Quart de revenu à l’énergie

La « pauvreté énergétique » signifie que vous dépensez 13 à 20 % de votre revenu net en gaz et en électricité. Le ménage néerlandais moyen y consacre 5 % de son budget. En raison de la récente hausse des prix, certains ménages en situation de précarité énergétique paieront un quart de leurs revenus pour le gaz et l’éclairage.

Chercheur Mulder : « Si vous vivez avec 1 000 euros nets par mois et que vous dépensez 150 euros en gaz et lumière, vous perdez juste 250 euros dessus. Ainsi, un quart de votre revenu disponible est consacré à l’énergie. Ajoutez à cela le loyer (200 à 300 euros, après allocation logement, et vous avez perdu 450 à 550 euros sur vos 1 000 de frais de logement. Ensuite, il reste très peu pour manger, boire, utiliser internet et toutes les autres choses de la vie . »

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Selon Mulder, la solution à long terme consiste à isoler les vieilles maisons beaucoup plus rapidement. « Certaines maisons ont encore du simple vitrage ou du double vitrage qui isole mieux mais qui date déjà. Ébauche. » Une meilleure isolation réduit les factures d’énergie.

Une solution à court terme, dit Mulder, est que le gouvernement indemnise ces ménages pour l’augmentation des prix. Le cabinet a annoncé jeudi qu’il le ferait à partir de juillet : les minimums reçoivent 600 euros. C’est la moitié du coût de l’augmentation individuelle sur une base annuelle. Dans le même temps, le gouvernement réduit les droits d’accise sur le diesel et l’essence et le gaz et l’électricité sont temporairement soumis au taux de TVA de 9 % au lieu de 21 %.



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