La Journée contre les mutilations génitales féminines, célébrée aujourd’hui 6 février, a pour objectif de ne pas oublier que, malheureusement, il s’agit d’une coutume inhumaine qui existe et qui doit encore être vigoureusement combattue.


Ddeux-cents millions. C’est le nombre estimé par Les Nations Unies des femmes et des filles dans le monde qui ont subi la pratique brutale de mutilation génitale féminine. Un traitement inhumain qui porte gravement atteinte aux droits fondamentaux des femmes et qui, en plus de compromettre leur possibilité de développement, entrave le processus vers l’égalité des sexes.

Mutilations génitales : deux femmes Massaï en première ligne

Journée contre les mutilations génitales féminines

Journée internationale contre les mutilations génitales féminines qui est célébrée aujourd’hui 6 février, sert à réitérer avec force l’engagement inconditionnel je m’engage pour l’élimination de cette pratique et toute autre forme de violence physique et psychologique contre les filles et les jeunes femmes.

Violation des droits, mais elle existe toujours

Les MGF sont reconnues au niveau international comme une violation extrême des droits et de l’intégrité des femmes et des filles. Malgré cela environ 68 millions de filles dans le monde risquent d’être soumis à cette pratique avant 2030. En fait, il ne faut pas penser que ce procédé aberrant est répandu uniquement dans les pays d’Afrique et du Moyen-Orient, car malheureusement il est universel. Certaines personnes le pratiquent aussi Pays d’Amérique latine et d’Asiesans exclure Europe occidentale, Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande où les familles immigrées continuent de respecter cette tradition.

Une pratique aberrante celle de l’infibulation qui existe encore et qu’il faut combattre (Photo de SIMON MAINA / AFP)

Nice Nailantei Leng’ete, la femme Massaï qui sauve les filles

Cependant, il y a ceux qui luttent avec acharnement et sur le terrain contre cette terrible coutume : Nice Nailantei Leng’ete c’est l’un d’entre eux. Il s’agit d’une jeune fille Masaï de 33 ans qui a réussi à échapper à l’infibulation qui, depuis 2009, a permis d’économiser plus de 20 mille filles de cette pratique barbare. Leng’ete l’a fait et continue aujourd’hui de se battre pour garantir aux autres aussi un avenir meilleur. Aujourd’hui elle est opératrice et ambassadrice d’Amref Health Africa et porte-parole d’une campagne humanitaire très importante, dont l’objectif ambitieux est d’abolir la cruauté des mutilations génitales féminines d’ici 2030.

Chaque femme a le droit d’être libre

En 2014, ils parlaient d’elle comme de qui aurait changé l’avenir des femmes africaines, remettre en question les normes sociales d’une communauté dominée par les hommes. Le Temps en 2018, il l’a proclamé l’une des 100 personnes les plus influentes de la planètesymbole d’un combat nécessaire qui changera le destin de centaines de milliers de jeunes femmes. Leng’ete elle a grandi et a embrassé une mission qu’elle n’a plus jamais abandonnée et qui n’était pas seulement celle contre les mutilations génitales, mais la plus grande de lutter de toutes ses forces, car chaque femme a le droit d’être libre. Un véritable exemple de l’autonomisation des femmes.

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