La FNV a occupé le bureau du coordinateur national de Groningue pendant une courte période en raison de la longueur des procédures pour les victimes. « Nous ne lâcherons rien »

Mardi, un groupe de syndicalistes de la FNV a brièvement occupé le bâtiment du coordinateur national de Groningen, en compagnie de victimes de l’extraction de gaz. « Nous voulons avoir une conversation avec le réalisateur. »

La FNV n’est pas étrangère aux actions en faveur de meilleures conditions de travail et d’un revenu plus élevé, mais le syndicat est désormais également impliqué dans le débat sur l’extraction du gaz. Mardi en fin d’après-midi, une vingtaine de membres du syndicat se sont rendus au bureau du coordinateur national de Groningen (NCG), avec en tête Bart Plaatje, membre du conseil d’administration. Un certain nombre de victimes se sont jointes à l’action.

Les syndicalistes et les victimes souhaitaient s’entretenir avec la directrice du NCG, Regina Bouius-Riemersma. Ils veulent parler des longues procédures dans lesquelles les gens sont impliqués. « Il faut vraiment clarifier cette bureaucratie maintenant », déclare Bart Plaatje, du syndicat. « Arrêtez ces bêtises. » Il souhaite également que le dossier des victimes arrivées avant le 1er avril soit réglé.

Je travaille depuis 12 ans maintenant

Wim (78 ans) et Aly Zwart (78 ans) d’Engelbert font partie de ces victimes. Ils travaillent avec les autorités depuis 12 ans pour faire passer leur message, même devant les tribunaux. « Nous avons déjà gagné un procès, mais ils continuent de former des choses », explique Wim, assis dans la salle d’attente du bureau du NCG et attendant le directeur du NCG. Aly ajoute : « S’ils nous avaient payé le montant que reçoivent tous ces experts qui nous rendent visite depuis 12 ans, nous nous serions débarrassés de tout. »

Une autre victime de Ten Boer a apporté avec elle une lettre destinée au directeur du NCG. L’inégalité dans le village y est décrite et il souhaite que quelque chose soit fait pour y remédier.

Mais pour l’instant, il s’agit de laisser la lettre, car le réalisateur Bouius-Riemersma n’est pas là. L’accueil demande à tout le monde de partir, sinon la police devra venir. « Eh bien, nous n’allons pas faire ça », est certain Plaatje. Pas tant que personne du NCG ne prend la peine de leur parler.

La police est sur le pas de la porte pendant vingt minutes. Et finalement, un employé de NCG vient chez les militants pour recevoir leur message et fixer un rendez-vous pour Bart Plaatje avec Bouius-Riemersma. Au total, les militants sont de retour dehors après environ une heure.

‘Ne lâche pas prise’

C’est un spectacle quelque peu gênant, le syndicat défendant les foyers des gens. Plaatje reconnaît que la FNV n’est pas à l’avant-garde en matière de maisons. « Mais nos membres nous demandent depuis un certain temps : quand allez-vous faire quelque chose », explique-t-il l’action. L’action Respect de Groningue lors de « l’anniversaire » du rapport d’enquête parlementaire, il a gagné à la fin du mois dernier. « Puis j’ai entendu tellement d’histoires qui ont touché mon âme. »

Il n’a pas parlé au directeur du NCG, mais un rendez-vous est en cours. Le signal a été émis. « Ce n’est qu’un début », assure Plaatje pour une plus grande implication du syndicat. « Nous sommes un club qui ne lâche rien. »



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