La décision de la Commission européenne sur l’entrée de Lufthansa dans Ita Airways sera reportée à début juin


La décision de la Commission européenne sur l’entrée de Lufthansa avec une participation minoritaire dans Ita Airways a été reportée à début juin. Comme prévu par Il Sole 24 Ore, la Direction de la Concurrence a officialisé qu’elle ne sera pas en mesure de prendre une décision avant le 29 janvier, date limite de la procédure ordinaire (dite « phase one »), soit 15 jours ouvrables après la notification. de l’opération par le transporteur allemand et la Mef. Bruxelles déclare qu’une enquête plus approfondie est nécessaire et que nous passons à la « phase deux ». Il faudra donc 90 jours ouvrables supplémentaires pour prendre une décision, qui peut être prolongé jusqu’à 20 jours.

La décision finale sur l’entrée de Lufthansa dans 41% d’Ita Airways à travers une augmentation de capital de 325 millions d’euros sera prise d’ici le 6 juin, donc dans les derniers jours de la campagne électorale pour les élections européennes.

Les offres de Lufthansa jugées insuffisantes par Bruxelles

L’objectif, selon la Commission européenne, est d’éviter des concentrations qui pourraient entraver sérieusement la concurrence dans l’espace économique européen, étant donné qu’avec le mariage avec Lufthansa, Ita Airways entrera dans un réseau avec Austrian, Brussels Airline, Eurowings et Swiss, Les engagements proposées par Lufthansa le 8 janvier pour répondre aux préoccupations préliminaires de l’UE ont été jugées insuffisantes, tant en termes de portée que d’efficacité.

Vestager : la concurrence dans le trafic court et long courrier ne doit pas être réduite

«Nous avons l’intention d’évaluer l’opération plus en détail – a déclaré la vice-présidente de la Commission européenne chargée de la concurrence, Margrethe Vestager – et de veiller à ce que l’acquisition d’Ita ne réduise pas la concurrence dans le secteur du trafic à courte et longue distance et ne entraîner une augmentation des prix, une moindre disponibilité ou une moindre qualité des services de transport aérien de passagers à destination et en provenance de l’Italie ».

En savoir plus

Pour le court et moyen courrier, Bruxelles se concentre sur les liaisons entre « l’Italie et les pays d’Europe centrale ». Sur certaines de ces liaisons, les deux compagnies « sont en concurrence directe avec des liaisons sans escale, concurrence limitée principalement par des liaisons à faible des transporteurs à coûts réduits, tels que Ryanair, qui opèrent dans de nombreux cas à partir d’aéroports plus éloignés ». En particulier, l’accord entre ITA et Lufthansa «pourrait créer ou renforcer la position dominante à l’aéroport de Milan-Linate» et rendre «plus difficile pour les concurrents de fournir des services de transport aérien de passagers à destination et en provenance» du hub lombard».



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