La crise automobile asphyxie les industries liées : Michelin et Schaeffler licencient des milliers de salariés


Schaeffler, propriétaire de Luk et Fag, laissera près de 5 mille employés chez eux, craignant l’implication de l’usine de la région de Novare. Michelin ferme deux usines en France

7 novembre – 11h30 -MILAN

Nous ne voyons toujours pas la lumière au bout du tunnel de la crise du secteur automobile. Deux groupes avec un poids spécifique élevé tels que Michelin Et Schaeffler ils ont annoncé le licenciement de milliers d’employés en Europe, un symptôme clair d’un souffrance profonde qui affecte à la fois les constructeurs automobiles (voir Volkswagen) et les industries connexes, et qui semble pour le moment irréversible. S’il est superflu d’expliquer qui est Michelin, Schaeffler est moins connu mais avec une présence tout aussi répandue et si l’on veut structurelle dans le monde automobile. En effet, le groupe allemand comprend des marques plutôt connues, comme Luc ou Pédéengagée dans le domaine des composants pour quatre roues et au-delà.

SCHÄEFLER

Schaeffler réduira, d’environ 2025 à 2027 4 700 emplois en Europe. Un peu moins de 3 000 concerneront une douzaine d’usines présentes en Allemagne, d’autres concerneront cinq usines sur le continent, deux dont ils fermeront leurs portes pour toujours. La crainte – pas du tout lointaine – est que les coupes touchent également le site Internet. Mamanprès de Novare. Parmi les raisons pour lesquelles une partie des salariés resteront chez eux suite à la décision – outre l’affaiblissement de la demande de voitures et de leurs composants et le manque de décollage des voitures électriques jusqu’à présent – il y a l’acquisition de Vitesco, ancien concurrent fournisseur des sociétés de Schaeffler : les fonctions administratives seront supprimées, afin que l’intégration ne produise pas de “duplications”.

Michelin

Les choix de Michelin sont également radicaux, en annonçant le fermeture de deux usines en Europe. Il s’agit notamment des bureaux de Cholet – près de Nantes – et de Vannes – dans le nord-ouest de la France -, dans lesquels se trouvent actuellement un peu moins de 1 300 personnes. La Casa del bibendum a expliqué qu'”il n’a pas été possible de préserver la rentabilité des deux usines” en raison de “la dégradation de la compétitivité de l’Europe, notamment à cause de l’inflation et de la hausse des prix de l’énergie”. La production des deux usines s’arrêtera à partir du 11 novembre, la fermeture définitive est prévue au plus tard début 2026.





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