Juve, Toro, Barça, Inter, Atalanta : les 5 super défis de Naples pour une marche chaude


Le 6-1 contre Sassuolo a redonné le moral à l’équipe de Calzona, invaincue depuis trois matchs à la tête de l’équipe italienne. Maintenant, un tour de force l’attend qui décidera de l’avenir des Azzurri

La confiance prendra encore un peu de temps. En attendant, Naples aborde le mois de mars avec un sourire timide et une pointe de fierté. Le résultat du tour infligé à Sassuolo n’est pas sans rappeler l’équipe qui était championne en titre. Un passé qui semble bien lointain, en raison de toutes les difficultés vécues jusqu’à présent. Il est donc tôt pour considérer que nous sommes sortis des sables mouvants. L’adversaire affronté et détruit était un autre groupe à la merci du changement d’entraîneur : une situation que les Azzurri n’ont que trop bien appris au cours de cette saison troublée. Bref, Francesco Calzona ne manque pas de pain sur la planche. Et si l’on regarde en arrière, pour faire le bilan des trois premières sorties, ils sont invaincus : les nuls 1-1 contre Barcelone et Cagliari ont conduit à une victoire 1-6 contre les Neroverdi.

Mars

L’un des points fixes du guide de communication des entraîneurs est parfaitement applicable à Naples. Ce report continu jusqu’au mois de mars de jugements plus précis sur ses actions vaut plus que d’autres cas. Revenir dans le top quatre, qui cet été aurait pu paraître l’objectif minimum, est devenu l’aspiration maximale. La qualification pour la Ligue des Champions, en termes de revenus et d’attractivité, est un objectif essentiel pour Aurelio De Laurentiis. Les prochaines semaines nous diront véritablement qui sont les Azzurri. Le calendrier est certes compliqué, mais ce léger optimisme sert à changer l’interprétation. Il n’y a plus ce sentiment d’angoisse envahissant qui suit un choc direct, mais le désir de l’utiliser comme source de rédemption et de relance.

tour de force

Le tour de force de Naples commence dimanche, face à la Juventus, deuxième équipe la plus forte du championnat. L’année dernière, le match aller et le match retour ont été l’emblème de la supériorité : le 5-1 contre Maradona et le but tardif au Stade qui a lancé l’équipe de Spalletti toutes voiles dehors vers le scudetto. Ensuite, après les Bianconeri, Turin fera le même voyage cinq jours plus tard ; aujourd’hui les deux équipes sont séparées par quatre points, les valeurs exprimées jusqu’à présent sont très proches. Le deuxième acte des huitièmes de finale de Ligue des Champions est prévu le 12 mars, contre Barcelone : on repart du nul 1-1 à Fuorigrotta qui laisse encore tout ouvert. De plus, à partir de ce match, les chances de Naples de rester en lice pour une place dans la prochaine Coupe du Monde des Clubs passent. L’Inter, leader inarrêtable, sera donc le dernier rival avant la trêve, le match se jouera à San Siro le 17. Au retour de la trêve, les Azzurri recevront l’Atalanta dans un choc direct pour l’Europe qui compte. Mazzarri a également dû affronter les joueurs de Bergame en novembre après des engagements en équipe nationale et dans ce cas, Naples a gagné. Une illusion qui a duré quelques jours, avant que le Real Madrid ne ramène tout le monde sur terre. Mais il n’y a rien de mal à y croire un peu plus, du moins cette fois.





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