Jacobs est de retour premier: samedi à Nairobi, il a fait ses débuts au 100 m à 1865 mètres

Le bleu, qui aurait dû faire ses débuts sur 200 le 18 à Savone, veut profiter des hauteurs, d’une piste rapide et de grands rivaux, dont Kerley et… Tortu

Andrea Buongiovanni

& commat; abuongi

1 mai
-Milan

La nouvelle est tonitruante : pour l’athlétisme italien et international. Elle aura un large écho : elle est inévitable. Marcel Jacobscontrairement à ce qui avait été initialement établi, il fera ses débuts dans la saison en plein air samedi à Nairobi, au Kenya, dans le 100 de Kip Keino classique, troisième étape d’or du World Athletics Continental Tour 2022. Le bleu retrouvera la distance qui l’a fait champion olympique de la spécialité neuf mois et six jours après l’exploit à Tokyo. Dans un contexte particulier, très favorable sur le papier : en hauteur (le Moi International Sports Stadium, dans la banlieue de Kasarani, est à 1865 mètres d’altitude), sur une piste réputée très rapide et en présence d’adversaires respectables, dont Fred Kerleyl’Américain qui a remporté l’argent au 100 jeux, l’athlète local Ferdinand Omanyala Et Philippe Tortuqui se reproduira là où, en septembre dernier, 200 couraient en 20 »11.

Les raisons

« Dans la toute première fois – explique l’entraîneur Paolo Camossi – l’intention était de faire débuter Marcell au meeting de Tokyo le dimanche 8 mai, de recommencer là où il s’était arrêté, dans une sorte d’hommage. Puis, compte tenu du long voyage et les sept heures de décalage horaire, au vu d’une saison aussi chargée et avec le match à l’extérieur d’Eugene qui approchait à grands pas, nous avions préféré abandonner. D’où l’idée d’un redémarrage inédit, lors du 200 du meeting de Savone le 18 Rendez-vous confirmé : mais avec l’avant-première de Nairobi. La raison est évidente : le transfert, comparé à celui de Tokyo, sera plus court et plus confortable, le fuseau horaire réduit à une heure et, surtout, parce que tous les paramètres nous le disent que Marcell est déjà dans une excellente condition, pour essayer d’en profiter tout de suite. L’épreuve finale, quoique d’une autre manière, a toujours été au calendrier : je n’ai pas peur de le faire concourir souvent. Et d’en avoir deux en mes jambes avant le grand clash d’Eugène ne peuvent que le faire je bien « .

Voyage

La décision a été prise au cours des deux ou trois derniers jours. Lorsque le manager Marcello Magnani a contacté les organisateurs du meeting kenyan, il n’a eu aucun mal à trouver un couloir pour le Gardesano… Marcell, accompagné de Camossi et de l’inséparable kiné Alberto Marcellini, partira mercredi (avec une escale à Amman , en Jordanie) et reviendra le soir même de la rencontre : « Ainsi, après avoir dormi la nuit en vol – sourit Camossi – dimanche, il aura le temps de fêter la fête des mères de la meilleure des manières : c’est un anniversaire qu’il tient beaucoup à « .

Les perspectives

Le casting, avec les meilleurs noms du demi-fond mondial et de grands lanceurs, proposera un super défi également dans le 100 m féminin, mettant en vedette la gagnante jamaïcaine Shelly-Ann Fraser, l’Américaine Sha’Carri Richardson et la jeune femme de 18 ans La namibienne Christine Mboma, hier à Gabarone, au Botswana (et dans les hauts plateaux…) capable de 10 »97 sur 100 (avec vent de +1,6 mètre par seconde) et 21 »97 (+0,6) sur 200, meilleure saison mondiale performance. « La dernière édition du meeting – se souvient Camossi – même si fin septembre, sur le 100 m masculin, grâce à l’Américain Trayvon Bromell et à Omanyala lui-même, il a réalisé les meilleurs temps de l’année : 9″ 76 et 9 » 77 avec vent + 1,2 m/s. Cela confirme qu’à Nairobi on peut aller très vite. La présence de Kerley, celui qui ces dernières semaines a déjà concouru à des niveaux très élevés et qui se trompe rarement, sera un formidable stimulant. Comme Tortu qui, comme il l’a montré lors des récents rallyes du relais, est quant à lui très bien : ce serait bien d’avoir deux italiens au top également à cette occasion. Et soyons clairs : Marcell n’a pas choisi d’aller au Kenya parce que Filippo y allait déjà. … « .

« Allons-y! »

Camossi ne craint ni le long manque d’assiduité du Brescien de la spécialité, ni le fait que récemment la préparation a peut-être été un peu déséquilibrée vers le 200. « Marcell – soutient-il – en hiver il a couru treize fois le 60, souvent prolonger l’action et les travaux de ces journées sont aussi très utiles pour le 100. Si les conditions météorologiques sont favorables… ». « J’ai une surprise pour vous – a écrit le double champion olympique sur les réseaux sociaux en anglais vendredi soir, indiquant un compte à rebours qui expirera ce matin – : allons-y ! Ce sera amusant ».



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