Israël se défend contre l’exclusion – "Des odeurs d’antisémitisme"


En date du : 13 janvier 2024, 11 h 39

Israël veut agir contre l’exclusion de l’IIHF, la fédération mondiale de hockey sur glace. La décision prétendument prise pour des raisons de sécurité « Ça pue l’antisémitisme »a déclaré Yael Arad, présidente du Comité national olympique israélien.

Arad a attaqué dans le « Poste de Jérusalem » aussi Luc Tardif à. Lors d’une conversation personnelle, le président de l’Association mondiale de hockey sur glace a manqué de transparence sur la manière dont la décision a été prise. Elle en a senti un « intention secrète »que dans le sport « n’a rien à faire ».

Action en justice envisagée devant le TAS

Yael Arad s’est dite soutenue dans sa position par le Comité international olympique (CIO). Fort « Poste de Jérusalem« L’association israélienne de hockey sur glace et le CNO souhaitent intenter une action en justice contre cette exclusion auprès du Tribunal international arbitral du sport (TAS). « arbitrairement » être visualisé.

Aucune mention de la guerre à Gaza

Le L’IIHF l’a annoncé mercredi (10 janvier 2024).que toutes les équipes israéliennes seraient exclues des compétitions mondiales d’association jusqu’à nouvel ordre. Sans mentionner la guerre à Gaza, l’IIHF a cité comme raison la sécurité des équipes israéliennes et autres. Avec cette décision, l’association remplit son devoir de diligence.

Déclaration ultérieure de l’IIHF

Vendredi, l’association mondiale a enchaîné avec un message « pour plus de précisions ».. Il précise que l’exclusion ne s’applique dans un premier temps qu’à la Coupe du monde masculine U20, qui débute en janvier. Il a d’abord été attribué à Israël, puis transféré à la Bulgarie. La décision est « pas de sanction contre l’association israélienne » et n’affecte pas le statut de l’association en tant que membre à part entière de l’IIHF.

En fonction de la situation sécuritaire, une décision devrait alors être prise en février et mars quant au maintien ou non de l’exclusion d’Israël.

Un homme politique qualifie la décision de « répugnante » et « illégale »

Simon Davidson, président de la commission des sports du parlement israélien, la Knesset, a annoncé mercredi la décision de l’IIHF sur sa page Facebook. « repoussant ». La politique et les sports d’Israël « par tous les moyens » prendre des mesures contre cela. Afin de discuter du dossier en commission des sports, il a prévu une réunion mercredi 17 janvier 2024, à laquelle le ministre des Affaires étrangères sera également invité.

Dans le Jerusalem Post, Davidson a qualifié la décision de « illégal » et incompatible avec les règles du CIO. Parce que le hockey sur glace est un sport moins respecté que le football, la réponse à l’exclusion n’est que discrète. Mais au moins, le hockey sur glace est aussi un sport olympique.

Le CIO fait référence à l’IIHF

En réponse à la demande de Sportschau, le Comité international olympique a déclaré qu’il avait été en contact avec l’IIHF et le CNO israélien ces dernières semaines et qu’il avait clairement exprimé sa position selon laquelle il ne devrait y avoir aucune discrimination. Toutefois, les compétitions en question étant organisées par l’IIHF, vous devez les contacter si vous avez d’autres questions.

Cependant, l’association mondiale, au conseil de laquelle siège l’Allemand Franz Reindl, n’a pas répondu à une demande vendredi après-midi (12 janvier 2024), pas plus que l’Association israélienne de hockey sur glace.

Israël est exclu de l’association mondiale de hockey sur glace jusqu’à nouvel ordre.

Les associations de hockey sur glace de Serbie et d’Estonie sont également restées silencieuses jusqu’à présent. L’émission sportive leur a envoyé une liste de questions car ils organisaient en mai et avril des championnats du monde auxquels les équipes israéliennes étaient censées participer. Selon un communiqué de l’IIHF, l’exclusion d’Israël a été convenue avec les organisateurs des prochains tournois.

Dans un message publié sur sa page d’accueil, la Fédération allemande de hockey sur glace (DEB) a annoncé : « Nous sommes consternés que les équipes nationales israéliennes ne puissent pas participer aux tournois à venir. Dans le même temps, nous, en tant que DEB, nous engageons à faire en sorte que cette situation reste une exception ponctuelle et continuerons à communiquer avec toutes les personnes impliquées. Pour le DEB, il ne fait aucun doute que nous nous tenons fermement aux côtés d’Israël et de l’association israélienne. »

La DEB écrit également qu’elle a consulté l’IIHF et « a remis en question la justification des « problèmes de sécurité » ». On ne sait rien du résultat. Le DEB n’a pas répondu à une demande de Sportschau.

Pression politique de la Russie ?

Citant une source du CNO israélien, le Jerusalem Post écrit que l’IIHF a pris cette décision après que le président Luc Tardif ait succombé à des pressions politiques extérieures, notamment de la Russie.

La Russie, qui a envahi l’Ukraine le 24 février 2022, a été bannie de toutes les compétitions de l’IIHF quatre jours plus tard, tout comme son supporter la Biélorussie. Lorsque la suspension a été prolongée par l’association mondiale en mars 2023, la guerre d’agression n’a plus été explicitement mentionnée, mais plutôt – comme c’est désormais également le cas pour Israël – des raisons de sécurité ont été invoquées.



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