God Save the Queen, le plus célèbre des observateurs royaux italiens, le dit au podcast IO Donna.


POURntonio Caprarica, le célèbre correspondant londonien de la RAI, connaît la famille royale anglaise comme peu d’autres. Dans son dernier livre, Et ils n’ont pas vécu heureux pour toujours, 50 princesses d’un conte de féesillustré par Barbara Picotti et publié par Mondadori Electa, explore le monde des femmes royales, et pas seulement britanniques, pour un jeune public.

« Toutes les histoires », explique Caprarica, « très tumultueuses, certaines même avec une issue tragique », qui démontrent comment une vie de luxe et de privilèges ne se traduit pas toujours par le bonheur ».

A la seule exception toutefois d’Elizabeth II, la dernière de la liste. Qu’est-ce qui le distingue de tous les autres ?

Je l’ai inscrit parce que je voulais conclure sur une note d’espoir. Elizabeth est un exemple positif du fait que même les princesses peuvent avoir une vie épanouie. La sienne l’était. Celui avec Filippo était une grande histoire d’amourqu’Elizabeth vécut avec transport, jusqu’au bout, sans regrets.

La reine Elizabeth coupe le gâteau pour le 70e anniversaire de son règne et ne renonce pas à l'ironie

« Reine Elizabeth, un long règne marqué par les joies et les satisfactions »

Une vie très différente, donc, celle d’Elizabeth, si on la compare aux autres princesses et reines : de Boadicea, ancienne reine des Britanniques qui se sont battus contre les envahisseurs romains, la malheureuse Lady Diana, Caroline de Monaco et les mélancoliques princesses japonaises.

La vie d’Elizabeth en tant que reine était une vie avec une fin heureuse. Elle régnait aimée de ses sujets, elle parvenait à imposer sa personnalité dans un monde totalement masculin comme celui du pouvoir royal, elle avait l’homme qu’elle voulait. C’est pourquoi j’ai envie de dire qu’en fin de compte, oui, au moins une vraie reine a eu une vie heureuse et satisfaite.

Antonio Caprarica (Getty Images)

Lady Diana était un excellent exemple de princesse à la recherche constante du bonheur, mais cela ne s’est pas réalisé.

Diana était certainement un personnage paradigmatique de vie malheureuse souvent menée à la courmais il a montré qu’au sein de ce qu’elle appelait « la cage » et qu’elle détestait, une femme de caractère, de volonté et de détermination peut briser les barreaux qui la retiennent prisonnière et trouver la raison de son existence, une mission à laquelle s’accrocher ta vie et sois heureux.

« Les motifs de contentement de la reine Elizabeth au sein de sa famille sont très rares »

Le livre parle de guerriers invincibles, mais ces derniers temps la reine, de plus en plus fragile, ne semble pas l’être. Dans quelle mesure les événements de ces dernières années affectent-ils votre bonheur ?

Eh bien, la « fin de règne » est toujours marquée par des moments d’incertitude, d’instabilité, et c’est aussi ce qui arrive à Elizabeth. Ces dernières années ont été marquées par de profonds facteurs d’insatisfaction et de mécontentement, de l’histoire de son fils Andrea à la fuite de son neveu Harry. Mais si la reine regarde par les fenêtres du palais de Buckingham, elle sera ravie de voir un pays qui la considère désormais comme une matriarche et l’a transformée en objet de vénération.

« Ce n’était pas du tout évident quand la reine Elizabeth est montée sur le trône il y a soixante-dix ans »

Cela n’allait pas de soi après toutes les crises de ces dernières décennies, mais il faut dire que ce qu’Elizabeth a accumulé dans sa vie en termes de crédibilité lui est aujourd’hui restitué en termes d’affection et de vénération de la part de ses sujets.

Quelle princesse a le plus impressionné Antonio Caprarica parmi les cinquante décrites dans le livre ?

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J’aime beaucoup Eleonora d’Aquitania, une femme formidable, une vraie guerrière indomptable qui, jusqu’aux derniers jours de sa vie, continue de se battre pour ses enfants. Un type de femme très moderne et contemporain. Mais ce sont toutes des personnages extraordinaires, des femmes qui ont tenté d’affirmer leur autonomie, leur indépendance et leur personnalité dans un monde de mâles. Des femmes dont on tombe amoureux.

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