Geert Wilders, Premier ministre potentiel après l’attentat de Matthijs : « A bas le NPO ! »


Geert Wilders, le nouveau Premier ministre potentiel de notre pays, estime qu’après toute la terreur de Matthijs et les scandales au sein du NPO, il est temps de fermer l’entreprise. « Débarrassez-vous-en ! »

© SBS, RTL

Ce n’est un secret pour personne : Geert Wilders déteste la radiodiffusion publique. Il profite désormais du flot actuel de scandales au sein du NPO pour procéder à des coupes budgétaires de grande envergure – ou mieux encore : à une fermeture. Le leader du PVV, qui est en pleine négociation de formation, fait encore une frayeur à Hilversum…

« Abolissez l’ensemble de l’OBNL ! »

Wilders a un message X publié dans lequel il montre clairement ce qu’il pense de la terreur de Matthijs van Nieuwkerk et d’autres comportements répréhensibles au sein du système de radiodiffusion. « Comme il serait juste et merveilleux de supprimer complètement la radiodiffusion publique. »

Il y a de fortes chances qu’il y ait des réductions importantes dans le NPO, car tous les partis qui le composent sont critiques à l’égard du système de radiodiffusion. Wilders est de loin le plus critique et il y a peu d’autres postes sur lesquels les autres dirigeants du parti peuvent l’accommoder, il sera donc probablement en mesure de remporter la majeure partie de ce point avec facilité.

Des réactions surprises

Au Mediapark, ils ne sont donc pas du tout satisfaits de ce message de Wilders. «Geert, je sais que tu veux ça. Mais pourquoi pensez-vous que c’est ‘justifié’ », demande Marc Belinfante, journaliste à EenVandaag.

Le journaliste Ton F. van Dijk, ancien patron de la chaîne Nederland 1, écrit : « Il ne veut pas gouverner. Il est accro à la vague populiste sur laquelle il adore surfer.»

Sans détour

C’est trop simpliste, estime l’ancien homme politique Geert Dales. « Derrière ce texte aurait dû se trouver : … et être remplacé par un radiodiffuseur public sans toutes ces associations, fondations et autres entités juridiques, chacune avec un bureau, un directeur, des chefs de département, des rédacteurs, des conseils de surveillance et autres frais généraux coûteux.

Ton : « Oui, il aurait effectivement dû y avoir quelque chose derrière tout ça. Les radiodiffuseurs comptent encore des millions de membres, plus que les partis politiques, fais attention à ce que tu souhaites. Seulement SBS ?

Pas même

Arjan Noorlander espère que Wilders ne parviendra pas à faire aboutir son projet à Nieuwsuur :





ttn-fr-48