Garde forestier et écrivain André Donker : « Apprenez à vivre avec le loup »

Le loup et la société – c’est le nom du nouveau livre du forestier et écrivain André Donker. Dans ce livre, le natif d’Apeldoorn espère décrire « la relation parfois délicate entre l’homme et la nature ». Notamment celle entre l’homme et le loup.

Avec son nouveau livre, Donker veut combler le fossé entre partisans et opposants du loup. Un objectif noble mais inaccessible ? « Non », dit Donker, « si l’on regarde par exemple le projet de restauration du Dwingelderveld, qui à l’époque avait de nombreux partisans et opposants, et que l’on constate maintenant que le Dwingelderveld est le plus grand village touristique des Pays-Bas en été, alors Je pense que ce n’est pas trop mal. » .La soupe ne se mange pas aussi chaude qu’elle est servie ».

Il n’a donc pas l’intention de pousser partisans et opposants à rejoindre les « camps » les uns des autres. « Les deux camps resteront toujours et ils ont besoin l’un de l’autre. C’est aussi l’effet de la construction d’un pont. La vérité se situe quelque part entre les deux. »

Donker a eu l’idée de ce livre parce qu’il constate que « de nombreuses erreurs sont commises dans le débat » sur le prédateur. « Par exemple, regardez l’annulation de ce camp de poneys dans le Drents-Friese Wold. Il y a 17 millions de promenades en plein air par an et quelque chose se produit 20 000 fois par an. Mais ce n’est rien d’autre qu’une chute ou un coup de pied de cheval. Si vous comparez cela à un loup, il ne se passe rien du tout. »

« Il y a beaucoup plus de prédateurs partout dans le monde. Pas seulement les loups, mais aussi les lions, les tigres, etc. Les gens montent à cheval partout dans le monde. Il faut essayer de trouver cette nuance », affirme Donker. Dans le livre, il décrit « proprement et proprement » pourquoi il ne soutient pas cette raison. « La nuance doit être incluse dans le débat. Il se passe beaucoup plus de choses avec les arbres, par exemple. »

Le garde forestier Donker ne vit plus dans la Drenthe, mais dans la Veluwe. La plus grande meute de loups – environ 35 loups – des Pays-Bas vit près de chez lui. « Tout le monde dans notre quartier a vu un loup au moins une fois, ils se promènent dans nos maisons. J’en ai vu beaucoup moi-même. La plupart aux Pays-Bas. Il y a aussi une louve avec des petits qui ont une formation de chasse. Le loup est debout, je viens de le voir. ne le mettez pas sur un piédestal. Il fait partie de la nature.

Selon Donker, le loup est surtout doué pour une chose : ne pas se rendre populaire. « Je comprends le sentiment à Drenthe, c’est logique, mais nous avons des lois et des règlements qui stipulent que les éleveurs d’animaux doivent eux-mêmes protéger leurs animaux des prédateurs. Si un loup entre, vous recevrez une compensation. Je trouve cela étrange. En fait, « Nous avons déjà convenu de cela avec l’entreprise. Les dommages seront donc remboursés par l’entreprise », telle est la position de Donker.

Dans le fragment Cassata ci-dessous, vous pouvez entendre André Donker parler de son livre Wolf and Society.



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