Furlani : "Ibra ? Le retrouver à Milan sera un plaisir. La victoire sur le PSG tire un trait"

Le PDG rossonero sur Radio Serie A : « Un succès contre l’équipe la plus riche d’Europe et l’une des plus fortes nous rend particulièrement heureux. Il y a ici une unité d’intention. Le stade ? L’objectif est d’être prêt fin 2028 »

La photo à côté de Cardinale, de beaux sourires, à la veille du PSG. La célébration à la fin du match contre les Français. Pour Giorgio Furlani, PDG de l’AC Milan et également grand fan des Rossoneri, ce furent des journées intenses. Il leur a dit en parlant sur Radio Serie A. « Gagner la Ligue des Champions est agréable et important, j’espère que cela trace une ligne. Une victoire contre l’équipe la plus riche d’Europe et l’une des plus fortes nous rend particulièrement heureux. Mais ce qui compte, c’est le projet à moyen-long terme : il y a une unité d’objectif entre tous. »

Le rôle d’Ibrahimovic

L’actualité est évidemment à l’origine du nom d’Ibra : « C’était avant tout un grand footballeur et c’est aussi un grand artiste, c’est un leader, un personnage polyvalent, pas seulement dans le monde du football. Il y a des conversations avec lui. Je ne répondrai pas techniquement car je ne sais pas comment donner un timing précis ni même un rôle, mais cela ne peut que plaire à une personne comme moi, dans mon rôle et en tant que fan de Milan, de pouvoir à nouveau travailler avec Ibrahimovic. « . Chapitre Stade : « Nous avançons sur le projet de San Donato. L’objectif pour nous est d’être prêts fin 2028 avec un nouveau stade. Je dis cette date en me mordant la langue, car en 2018, lorsque j’ai rejoint Milan, nous a présenté à l’UEFA un projet pour le nouveau San Siro qui devrait être achevé d’ici 2023. Et maintenant nous y sommes, l’objectif est la fin de 2028. Avoir un nouveau stade en propre permet aux équipes d’amener des supporters non seulement pour le match, mais aussi pour une demi-journée passée en famille dans la maison milanaise ».

Compétitivité milanaise

Enfin, quelques considérations d’ordre plus bureaucratique et économique : « Le nouveau format de la Ligue des Champions nous permet de jouer plus de matches en Europe : ce sont des matches de grande valeur. Nous offririons à nos supporters plus de matches contre les meilleurs clubs européens. avoir un impact économique positif, la valeur de la compétition augmentera ainsi que les équipes qui y participent. Je veux espérer que le football italien, s’il continue sur cette tendance positive, pourra avoir une cinquième équipe en Ligue des Champions Le décret sur la croissance ? Ces dernières années, nous avons vu comment le football italien retrouve sa compétitivité, dans un contexte où existent diverses règles non écrites qui nous rendent moins compétitifs, comme l’impossibilité d’avoir des stades ou des difficultés avec les contrats. seule règle qui nous aide car elle nous permet d’attirer des talents qu’en fait, en tant qu’équipes italiennes, nous ne pouvions pas nous permettre. De plus, au niveau de l’économie du pays, cela me semble une folie d’aller à son encontre : avoir du talent et progresser en Europe signifie avoir une plus grande part des droits de télévision mondiaux, augmenter les sponsors, etc. Refuser des centaines de millions d’euros entrant dans le pays me semble une folie. »





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