Fonds européens : des moyens triplés pour les métropoles et 39 villes moyennes du Sud


Ressources plus que triplées et extension à 39 villes moyennes du Sud : telles sont les deux principales nouveautés du programme national Metropolitan Cities 2021-2027, en jargon Pon Metro, qui vaut environ 3 milliards d’euros entre fonds européens et co nationaux -des financements (contre les 860 millions de la programmation précédente) à investir dans la transition écologique et l’inclusion sociale. Les quotas d’attribution pour les 43 villes seront définis dans les prochaines semaines. L’extension du métro de Pon est implicitement une reconnaissance de la capacité des villes à apporter des solutions efficaces aux problèmes économiques, sociaux et environnementaux du territoire.

Planifier les priorités et les actions

Organisé selon sept priorités, auxquelles s’ajoutent l’assistance technique, les principaux objectifs du Plan sont la prévention et l’atténuation du changement climatique – le Green deal – et la lutte contre l’exclusion sociale – le socle social européen. Les priorités cinq et six (services d’inclusion sociale et d’innovation et infrastructures d’inclusion sociale) d’un montant total de 327 millions sont destinées exclusivement aux villes moyennes du Sud.

Le Pon Metro 2021-2027 accorde une grande priorité au contraste et à l’atténuation des risques environnementaux et voit la transition écologique comme une opportunité potentielle pour les villes qui pourront adopter le paradigme des « villes circulaires », c’est-à-dire qui pourront gérer efficacement et intégrer l’eau, le cycle des déchets, la réduction des émissions et l’organisation de la mobilité et de la logistique urbaine. Selon le plan, la forte exposition de l’Italie au risque de catastrophe est causée par la fragilité hydrogéologique, mais aussi par les graves conséquences de l’abandon des zones rurales et les risques dus à l’hyperurbanisation et à la consommation des sols qui constituent une menace pour la durabilité vers le écosystème territorial. Ce risque est rendu plus accentué par le changement climatique qui a un impact sur les infrastructures rigides et complexes telles que les villes qui ont besoin d’interventions pour améliorer leur résilience.

Le plan comprend, par exemple, des interventions pour sécuriser les zones urbaines à risque hydrogéologique et hydraulique ; la prévention et la lutte contre les effets dus au manque d’approvisionnement en eau dû au changement climatique ; travaux de résistance au climat des infrastructures urbaines ; réduction du risque d’îlots de chaleur dans les zones urbaines sensibles ; systèmes de surveillance et d’alerte contre les événements météorologiques dangereux; des interventions pour la conversion énergétique des bâtiments, pour la gestion circulaire des déchets et enfin, pour la mobilité durable.



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