Eva Jinek et Leonie ter Braak s’élèvent contre Bert Huisjes « toxique »


C’était dans l’air depuis un moment, mais maintenant il est ici : un gros article sur le comportement dégoûtant de Bert Huisjes. Son arrêt de mort professionnel est signé par Eva Jinek et Leonie ter Braak.

© OBNL

C’est un secret de polichinelle à Hilversum, mais désormais le reste des Pays-Bas le sait aussi : Bert Huisjes, en tant que patron de sa chaîne de télévision WNL, se comporte comme un homme terrible, horrible. Il est systématiquement coupable de harcèlement, d’intimidation, de comportement manipulateur et de discrimination liée à la grossesse, rapporte le rapport. ANNONCE dans un article complet.

Très anxieux

Beaucoup de gens ont une peur de Bert semblable à celle de Matthijs van Nieuwkerk. « Parfois même dix ans plus tard, la majorité des personnes impliquées sont anxieuses et émotives. Certains salariés ont souffert d’épuisement professionnel, sont devenus trop stressés et ont fini par consulter un psychologue », précise le journal.

Bert va très loin dans la surveillance du parcours droitier de la chaîne, montre l’article. Au point que les « journalistes » de WNL ont par exemple pour instruction de dégonfler Wierd Duk sans contradiction et qu’il ne faut pas critiquer le CDA et le VVD. C’est insensé, et en fait Goedemorgen Nederland et Op1 ne peuvent plus être pris au sérieux.

Eva répond

Il est très révélateur que de nombreux présentateurs bien connus qui ont travaillé à WNL soutiennent nommément qu’il existe une culture de la peur sous Bert. Onze ans après son départ, Eva Jinek se dit toujours « nerveuse et affectée » à l’égard du patron de la chaîne d’horreur. « Ce n’est pas sans raison que j’y ai travaillé si peu de temps. »

Eva reconnaît pleinement les histoires terribles écrites par l’AD. « Malheureusement, je reconnais les histoires. J’espère que quelque chose va désormais changer pour tous les jeunes qui y travaillent et qui ne devraient pas se retrouver dans ce genre de situations. »

Peine de mort

En raison de son statut énorme, Eva signe naturellement l’arrêt de mort de Bert. La star de RTL, Leonie ter Braak, est également implacable. Elle déclare : « La charge de travail était énorme et il y avait une culture de la peur. Parce que notre rédacteur en chef/réalisateur portait tous les chapeaux, il n’y avait nulle part où partager votre histoire ou vos préoccupations. J’ai souvent eu peur de perdre mon emploi.

Il est difficile pour Léonie de s’exprimer sur ce sujet. « Dire cela à voix haute, c’est comme salir mon ancien nid. Mais je pense que ce nid mérite un bon nettoyage.

Une culture malsaine

L’ancienne présentatrice Nikki Herr approuve également ces conclusions. « Les gens ne se sentaient pas libres d’avoir des discussions de fond. Les personnes qui s’étaient opposées à Huisjes disparaissaient parfois à nouveau après quelques mois. Leur contrat n’a pas été renouvelé, ou bien ils se sont quittés. J’ai vu les plus grands hommes devenir petits à cause du comportement de Huisjes.

Et Merel Westrik : « Bert est un homme effrayé. Il avait très peur que WNL ne puisse pas rester dans l’ordre. Il pouvait être gentil, vous féliciter jusqu’au ciel et peu de temps après, il remettait en question votre position. Je le compare parfois à un chien qu’on caresse trois fois puis qu’on donne des coups de pied. Tout devient imprévisible et dangereux.

Pression et menace

Au cours de son talk-show d’été raté Half 8 Live, Merel a été rasée par Bert. « Il n’a pas écouté, il n’y a eu que des pressions et des menaces. Lorsque j’ai remis ma lettre de démission peu de temps après, j’ai dû être pris à partie. Que j’ai fait exploser la chaîne, que personne n’aurait plus de travail si je continuais comme ça.

Les réponses anonymes d’anciens employés dressent un tableau poignant de la façon dont les gens de WNL doivent travailler sous la direction de Bert. La radio est qualifiée de « nid empoisonné », son patron de « Bertlusconi », de « Angry Bert » et d’« autocrate dangereux ». Roos Moggré confirme également les histoires de discrimination liée à la grossesse, tout comme Leonie ter Braak.

Rick et Sven

Bert minimise les conclusions de l’AD d’une manière insultante et cynique : « Parmi les centaines d’employés qui ont travaillé chez WNL au cours des 12,5 dernières années, quinze (anciens) employés anonymes et dix personnes (nommées) ont signalé des expériences désagréables à l’AD. Je suis désolé d’entendre ça. »

Quelles personnalités de la WNL défendront Bert dans le journal ? Significatif : deux hommes d’âge moyen, à savoir Rick Nieman et Sven Kockelmann. « Bert est rédacteur en chef, ce serait étrange s’il ne s’impliquait pas de temps en temps », explique Rick. Et Sven dit qu’il « ne se reconnaît pas du tout » dans la culture de la peur décrite.

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Lisez l’article dans l’AD ici :



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