Européens, à partir de jeudi ça devient sérieux. Pèlerins : "L’Italie remportera plus de dix médailles d’or"

Présenté les 102 bleus engagés à Rome entre Foro Italico et Ostia, avec la marraine olympique qui a coupé le ruban de l’événement avec le président Fin Barelli. Paltrinieri : « Courir ici sera une sensation unique »

Ça commence jeudi. Rome et le Foro Italico sont prêts à accueillir les championnats d’Europe de natation. Il y a des chiffres importants pour la capitale. Trente mille billets déjà vendus, 14 télévisions et trois radios connectées de toute l’Europe, 49 nations et un millier d’athlètes inscrits, dont 102 d’Italie, le plus grand de tous les temps. Aujourd’hui, la présentation de l’équipe bleue, anoblie par la présence de Federica Pellegrini, marraine de l’événement, qui a coupé le ruban avec le président de Federnuoto Paolo Barelli. « Ce sera un spectacle incroyable – dit le Divin – et l’équipe bleue sera le protagoniste de nombreuses courses. Pour moi, il gagnera plus de dix médailles d’or. Et si j’ai des regrets d’avoir quitté les compétitions et d’avoir perdu ce dernier acte ? Non, aucun regret, j’avais décidé d’arrêter et ça va ».

Champions et médailles

Pendant ce temps, Paolo Barelli gonfle sa poitrine. « Nous avons neuf médailles olympiques, dix champions du monde, deux records du monde. Une équipe nationale importante qui souligne le niveau que vous, les athlètes, avez atteint, grâce aux clubs qui sont capables d’obtenir de merveilleux résultats dans une période difficile, pour nous en particulier, qui en plus des problèmes dus à la pandémie connaissent également l’énergie crise. Chaque facture d’énergie coûte quatre fois plus cher, ne l’oublions pas ». Les protagonistes passent, de Paltrinieri (« Je nage dans cette piscine depuis que j’ai 13-14 ans, Ostie (où se dérouleront les compétitions de natation du bas) alors c’est chez moi : ce sera une sensation merveilleuse ») , à Martinenghi (« L’absence de Peaty ? Je ne l’ai pas très bien pris, je suis vraiment désolé. Je n’ai pas concouru avec lui depuis près d’un an, depuis les JO de Tokyo, le défier ici aurait été très excitant pour moi « ), en passant par bébé Pilato (« J’ai hâte de concourir, ce sera une sensation merveilleuse ») et la tant attendue Quadarella (« Heureuse de concourir à la maison, je ne ressens pas de pression »). Mais voilà que les mots laissent place à la piscine : à partir de jeudi ça devient sérieux, avec Rome comme capitale de la natation européenne.



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