Et vous, achèteriez-vous des pièces de beauté d’occasion ? C’est-à-dire des cosmétiques (stérilisés), très peu utilisés et remis sur le marché ? Parce que la tendance vient du Japon


Cutilisé des osmétiques, oui ou non ? Une question habituellement impensable commence à avoir une réponse positive : la tendance à la seconde main commence en effet à impliquer également le secteur de la beauté. Ces dernières années, en effet, plusieurs plateformes proposent des cosmétiques d’occasion vendus à moitié prix. Le boom de cette nouvelle tendance se situe surtout au Japon et se propage comme une traînée de poudre.. Avec une grande question : qu’en est-il de l’hygiène ?

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Cosmétiques neufs ou d’occasion, la naissance d’une nouvelle tendance

Concernant les cosmétiques d’occasion, un fait surtout explique très bien le phénomène : d’ici 2031, le marché connaîtra une croissance de 126 % rien qu’aux États-Unisselon rapport annuel de Mercariune place de marché mondiale dédiée à la seconde main. En d’autres termes, si maintenant l’idée d’acheter un un produit cosmétique utilisé par un inconnu peut faire plisser votre nezdans un avenir proche, ce ne sera plus le cas.

Un phénomène, celui de la cosmétique de seconde main, qui trouve ses racines au Japon. Au pays du Soleil Levant, la pratique est assez répandue, également grâce à la volonté de lutter contre le gaspillage, un concept inhérent à la culture japonaise à tel point qu’il a un terme très spécifique qui l’identifie, mottainai. C’est sur cette vague qu’ils sont nés plateformes spécialiséescomme Mercari, spécialisé dans la vente de maquillage de marques de luxe, et Glambot, où l’on trouve également des soins de la peau et surtout où l’on peut non seulement acheter mais aussi vendre à d’autres utilisateurs.

Pourquoi y a-t-il un besoin de cosmétiques usagés ?

Mais comment ce phénomène est-il apparu ? Les raisons sont différentes. Le premier est le diffusion de nombreuses micro-tendances: chaque semaine, une nouvelle tendance apparaît sur les réseaux sociaux et cela devient complexe et coûteux à suivre. Dans ce sens, la naissance d’un marché des cosmétiques d’occasion est d’une grande aide, notamment pour les plus jeunes.

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Dans d’autres cas, la trotteuse représente la seule alternative valable surtout lorsqu’il s’agit d’éditions limitées ou de produits qui ne sont plus sur le marché; non seulement cela, mais c’est aussi devenu un moyen de « vider les tiroirs » et de gagner de la place. Surtout lorsque l’achat s’avère inadapté ou que le cadeau beauté n’a pas été apprécié, ou même pour les influenceurs eux-mêmes, ce type de marché est une alternative valable.

D’autres fois, ils le sont les marques elles-mêmes qui alimentent ce type de marché : lorsqu’un cosmétique sort de production ou que tous les stocks ne sont pas écoulésces plateformes s’avèrent également utiles pour les marques.

Et l’hygiène ?

Alors tout est rose et fleuri ? Pas exactement, le premier problème de ce type de marché est l’hygiène. L’exposition du produit aux germes et aux bactéries est la plus préoccupante.

En fait, une fois ouverts, tous les produits sont exposés à l’air ou entrent en contact avec la peau, développant ainsi le risque d’être contaminé par des champignons et des bactéries qui prolifèrent avec le temps. C’est pourquoi je suis de nombreux dermatologues ne soutiennent pas ce type de marché.

À cela s’ajoute le délai. Même si le produit est neuf, il peut être périmé et ses formulations ont changé surtout si elles sont mal conservées. Le résultat est donc un produit qui ne réagit plus comme il le devrait, irritant la peau et n’étant plus efficace.

Les règles des cosmétiques « seconde main »

C’est pour cette raison que des règles ont été adoptées par les différentes plateformes. Par exemple, jusqu’à Glambot ne peut vendre que certains produits avec des exigences particulières : ils ne doivent pas être périmés et leur utilisation doit être minimale.

D’autres sites les ont à l’intérieur machines spécialisées pour la désinfection des produits eux-mêmes ou, comme dans le cas de Glambot, de certains produits tels que les rouges à lèvres, les crayons pour les yeux, sont couper les pointes de manière à éliminer la partie usagéetandis que les crèmes avec leur emballage sont stérilisées par luminothérapie qui tue toutes les bactéries.

Cependant, sur You from Me, les produits sont soumis à des tests macrobiotiques et si le résultat est positif, ils sont immédiatement éliminés.

Comment le commerce de détail réagit-il ?

Pour le moment, les grandes marques semblent observer l’évolution du phénomène dans un avenir proche. Ce qui est sûr cependant, c’est que cette nouvelle alternative pourrait être très valable non seulement sur le plan économique mais aussi environnementalen évitant le gaspillage dans les cosmétiques.

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