Certains étudiants ont profité de la situation avec reconnaissance. « Certains étudiants pensaient simplement que c’était une bonne excuse pour rentrer chez eux, je pense », raisonne une jeune fille. Les jeunes qui rentrent chez eux à vélo à 14 heures après leur journée d’école ne croient pas qu’il y ait une menace sérieuse.
« Je n’ai aucune idée d’où ça vient », explique un étudiant. « Peut-être des garçons qui veulent faire les durs ou quelque chose comme ça. Ou ça arrivera… », hésite-t-elle. « Mais pas avec ce Yuverta en tout cas, je pense. »
Certains étudiants en rigolent un peu. Par exemple, un garçon de 14 ans rit : « J’ai dit à mon professeur : ‘Monsieur, je ne peux vraiment pas passer des examens comme celui-là. J’ai trop peur. » Ses examens se sont poursuivis aujourd’hui.
Menaces
Ce n’est pas la première fois que des menaces sont proférées contre des écoles via les réseaux sociaux. En mai de l’année dernière, au moins vingt écoles ont été confrontées à des menaces en ligne, dont certaines ont fermé leurs portes pour des raisons de sécurité. Cela concernait les écoles primaires et secondaires.
La police exhorte la population à traiter les informations faisant état de ces menaces avec prudence. « Nous voulons éviter autant que possible une panique inutile, notamment chez les jeunes. » La police reçoit également des signaux indiquant que les menaces sont désormais imitées par d’autres. « C’est un scénario que ces nouvelles menaces s’inspirent de la première série de messages. »