« NLa prise de conscience de l’importance de l’inclusion et de l’accessibilité, également au niveau linguistique, s’est accrue ces derniers temps. Mais entre Schwa et les astérisques, on oublie souvent que, si on ne parle pas clairement, on perd de vue l’objectif de se faire comprendreEt ». C’est pour cette raison que Valentina Di Michele, experte en communication qui s’occupe de faciliter le langage de la technologie, a décidé d’organiser un festival ad hoc. Les jeudi 21 et vendredi 22 septembre se tiendront en ligne DiParola Festi: le premier événement en Italie dédié au langage accessible, clair et inclusif. Une initiative gratuite destinée à un public large et multisectoriel. Le programme s’étend tdans différents contextes : technologique, de l’administration publique, du monde du travail, médical, juridique, énergétique et économique. Il existe de nombreux domaines de la vie dans lesquels les citoyens se retrouvent quotidiennement confrontés à des expressions floues. Mais il existe aussi de nombreuses situations dans lesquelles, plus ou moins consciemment, il produit lui-même un contenu incompréhensible. Parfois, même pas entièrement pour lui-même.
Inclusif mais aussi clair, le langage que nous souhaitons
« Vous souvenez-vous de la crise de 2008 ? Nous parlions tous de propagé Et subprime sans vraiment comprendre ce qu’on disait». Puis vint le pandémie, et entre les anticorps antigéniques, groupés et monoclonaux Cela ne s’est pas beaucoup amélioré. En fonction de l’urgence ou des sujets clés du moment (du Pnnr aux Chatbots, des superstorm cell au gaslighting), chaque période pouvait être facilement identifiée par les mots que nous utilisions (et que nous ne comprenions pas très bien). «Parfois, ce sont des termes anglais ou des termes techniques que l’on commence à utiliser sans les maîtriser. Pour tenter de dominer la complexité, nous choisissons des mots décontextualisés. » Les « glisser » entre des mots, les nôtres, avec lesquels ils ont souvent peu de points communs.
«Nous le faisons peut-être pour nous sentir partie d’un groupe. Cela arrive, par exemple, dans les environnements de travail : mais l’utilisation d’une langue que nous percevons comme exclusive risque d’être exclusive. » Et échouer dans le but pour lequel il existe, qui est de nous faire comprendre et d’élargir notre réseau. «Les réseaux sociaux sont avant tout responsables d’un court-circuit. La structure de la phrase est de plus en plus simplifiée, notre lexique a été réduit, mais il regorge de mots complexes et hyper-répétitifs, qui suivent la tendance du moment. Des mots qui cachent en réalité notre incapacité à maîtriser un certain thème. » Nous en abusons et les laissons simplement se décomposer.
7 conseils pour se faire comprendre (et comprendre)
Alors que faire? Voici 5 conseils d’expert pour comprendre et se faire comprendre.
1. Écoutez avant de parler. Pour Pour être sûr d’être compris, il faut connaître la façon dont parle notre interlocuteur. En choisissant les mots qu’il utilise, on peut être sûr qu’il comprendra ce que l’on veut lui dire.
Est-il approprié d’utiliser un mot complexe ? Suivons-le avec une expression plus simple qui clarifie son sens. Si nos interlocuteurs connaissent le terme aspirine, pourquoi utiliser les mots acide acétylsalicylique ? Les mots courts et quotidiens sont plus efficaces que les mots complexes et techniques. Si nous devons vraiment utiliser les plus complexes, nous devons les expliquer. Par exemple : l’acide acétylsalicylique, c’est-à-dire l’aspirine. Ou utilisez une métaphore. Expliquer ce qu’est un mot de passe à une personne qui ne connaît pas grand-chose ou l’Internet il suffit de dire que c’est comme une clé utilisée pour garder les informations personnelles confidentielles.
2. Commencez par le pourquoi et organisez les informations dans votre esprit avant de parler. Quel objectif voulons-nous atteindre avec la phrase que nous nous apprêtons à prononcer ? Que voulons-nous dire ? Si cela n’est pas clair pour nous, cela ne peut pas l’être pour notre interlocuteur. Donnez aux informations un ordre logique et tenez compte des priorités.
3. Préférez les phrases positives. Les phrases négatives, telles que les interdictions, ont souvent le résultat inverse de celui souhaité. « Pas de passage en dehors du passage piéton » ne dit pas quoi faire, seulement ce qu’il ne faut pas faire. « Traverser à un passage piéton » donne une consigne précise, sans quiproquo.
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