Dossier, entre logiciels et codes : comment fonctionne la base de données « SOS » utilisée pour l’espionnage


Une base de données dotée d’un logiciel de sécurité rigoureux, gardienne des rapports confidentiels des opérateurs et des professionnels. Il existe des règles et des outils précis pour la gestion des « SOS » (acronyme de « déclarations de transactions suspectes »), qui ont pour but d’attirer l’attention de l’unité d’information financière de Bankitalia (un organisme qui collabore dans le but d’identifier anomalies) opérations pour lesquelles « on sait, soupçonne ou a des motifs raisonnables » de soupçonner que des opérations de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme sont en cours ou ont été menées ou tentées.

« SOS » au centre de l’enquête

Dans l’enquête de Pérouse – qui implique, entre autres, un financier et un ancien procureur adjoint anti-mafia – les « SOS » sont l’élément au centre de l’enquête des enquêteurs, selon lequel les informations auraient pu être utilisées pour le prétendu dossier sur les hommes politiques et les personnalités.

Logiciel pour croiser les noms de personnes et d’entreprises

L’obtention des données n’est pas aisée, d’autant qu’il existe des règles strictes sur le flux des signalements : un logiciel croise automatiquement les noms des personnes et des entreprises présentes dans le SOS, en les comparant avec les signalements dans les bases de données du procureur et en cas d’exactitude correspondance, ils sont adressés aux parquets compétents.

Bureau « SOS » coordonné par trois procureurs

Magistrats et officiers de police judiciaire travaillent sur les procès-verbaux avec des opérations traçables, dont l’auteur peut être retracé grâce à des mots de passe. Les « SOS » sont protégés par des codes cryptés dont les noms ne sont pas lisibles et ne deviennent accessibles qu’en fonction de l’hypothèse du délit : dans le cas du Parquet National Antimafia, seuls arrivent ceux concernant le blanchiment d’argent réalisé par des organisations mafieuses ou terroristes. . Le bureau de déclaration des transactions suspectes, coordonné par trois procureurs à partir de 2023, fait partie du service de contrôle des avoirs.

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