EST Ça a été une année record pour les femmes. En partie parce qu’il y a des femmes qui se sont révélées exceptionnelles. En partie parce que quelqu’un a décidé qu’investir dans les femmes est, parmi les choses exceptionnelles à faire, la plus facile.
Laissez-moi expliquer. Les images de cette année post-pandémie resteront gravées Les femmes iraniennes en première ligne pour renverser le pouvoir absolutiste et arriéré des ayatollahs.
Un fusible, celui déclenché par mort de l’activiste Mahsa Aminiqui a éveillé les consciences de beaucoup et déclenché un incendie destiné à durer, malgré le fait que la répression devient de plus en plus sanglante.
Et nous arrivons dans notre pays, L’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni doit être considérée, comme nous l’avons déjà dit ici, comme un événement historique: la première femme Premier ministre en Italie et la seule à diriger un pays du G20 sont des records qui, pour l’instant, nets de ce que le Premier ministre pourra faire pour l’Italie mais aussi pour les autres femmes, jettent une lumière positive sur notre pays .
En ce moment, alors qu’à la tête de la Cour constitutionnelle se trouve, pour la deuxième fois, une femme, Silvana Sciarra, le seul « plafond de verre » à être brisé, parmi les offices constitutionnels, est celui du Quirinal. Mais pour cela, nous devrons attendre encore six ans, lorsque Sergio Mattarella expirera.
La vague émotionnelle créée par ces événements dans lesquels les femmes apparaissent comme protagonistes, gagnantes et convaincantes peut produire un effet positif en cascade. Mais cela peut aussi amener quelqu’un à penser que le moyen le plus simple de paraître à jour et/ou de résoudre un problème d’image est de donner de l’espace à une femme.
Avec tout le respect que je dois à l’épreuve que traverse le Parti démocrate, une partie (et j’insiste sur « une partie ») du débat qui anime le renouvellement du secrétariat, auquel Elly Schlein, outre Stefano Bonaccini, s’est portée candidate, apparaît être une tentative de doubler le succès à la droite de Giorgia Meloni.
Quiconque raisonne de cette manière a déjà perdu dès le départ : Meloni a conquis l’électorat masculin aussi parce qu’il a évité les postes de division. La candidate Schlein en hissant le drapeau féministe, c’est renoncer à aller au-delà de l’électorat de choix. Belle, identitaire mais perdante.
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