Distribuer quelques millions n’est pas si simple : « Les gens sont méfiants »


L’argent brûle dans les poches de l’échevin Helmond Erik de Vries. Il veut faire un cadeau de 2,7 millions d’euros aux habitants malades de Helmond avec un nouveau fonds de pouvoir d’achat. Mais trouver des gens n’est pas facile. Après deux mois, il reste encore un million d’euros sur la tablette et le délai expire cette semaine.

Elke Minnebach traverse le centre commercial De Bus à Helmond. Le centre commercial est situé dans un quartier où les revenus sont faibles et les préoccupations concernant les factures d’énergie sont élevées. C’est son travail de signaler un supplément d’énergie supplémentaire aux gens.

Elle l’essaie sur une dame en scooter tout en montrant gentiment sa veste de l’association sociale LEV. Mais la femme fait non de la tête et repart rapidement. Amorcer une conversation sur la pauvreté dans un centre commercial n’est pas facile.

« Je dois lever la main pour la première fois en trente ans. »

Plus tard, à une heure de consultation sans rendez-vous au centre communautaire, cela fonctionnera. Un indépendant désespéré entre. Elle ne peut plus se déplacer. «Je dois lever la main pour la première fois en trente ans. En tant qu’indépendant, j’ai déjà dû m’exposer pas mal avec le programme de soutien corona, ce que j’ai trouvé très difficile.

Mais elle est ravie lorsqu’elle apprend que sa mère a droit à une prime de 1300 euros. « Elle va vraiment aimer ça. » Elke Minnebach, qui traite immédiatement sa candidature, dit qu’elle voit beaucoup de joie chez les gens, car Helmond est flexible avec les exigences de revenu. Les personnes qui étaient toujours laissées pour compte en raison de revenus trop élevés sont désormais soudainement éligibles. « Alors ils veulent te faire un câlin. »

« Quand je viens, je reconnais que je suis pauvre. »

La municipalité est allée à la recherche de personnes qui n’étaient pas encore connues de la municipalité avec un grand nombre de partis. « Nous n’aurions pas pu faire cela sans ces fêtes », déclare l’échevin De Vries. Beaucoup de gens se méfient du gouvernement, pensent qu’ils doivent le rembourser ou qu’ils vont se retrouver dans une affaire de surtaxe. Il est plus facile de raconter votre histoire, par exemple, à une assistante sociale comme Elke.

Elke a eu un accident ces derniers mois. « Parfois, on passait cinq heures à distribuer des flyers pour recruter des gens pour un café-rencontre et personne ne se présentait. Les gens disent, quand je viens, je reconnais que je suis pauvre. Mais il y a aussi eu des rendez-vous sans rendez-vous très chargés. Je pense que nous avons bien fait. »

« Nous avons aidé tellement de gens, je pense que c’est très réussi. »

Et cela se reflète dans les chiffres. Selon l’échevin De Vries, 70 % du nombre de personnes prévu ont été retrouvées. Mais il espère toujours un dernier rush. On ne sait pas encore ce qu’il adviendra de l’argent restant. « Mais nous avons aidé tant de gens, je pense que c’est très réussi. »

L’échevin aimerait que tous les Brabandiers puissent recevoir un soutien supplémentaire d’une manière qui se produit actuellement à Helmond. « Mais je ne peux pas en parler aux autres municipalités, je ne sais pas comment fonctionne l’organisation municipale. Il y a des municipalités qui attendent un soutien supplémentaire du gouvernement, pour ne pas avoir à le faire elles-mêmes. Mais je pense que vous manquez à vos résidents.

Il y a au total dix millions d’euros dans le fonds de pouvoir d’achat Helmond. Dans les mois à venir, les entreprises, associations et organismes sociaux pourront s’inscrire pour une cotisation.



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