Digue de Gênes, la révolution PNRR se déclenche : seulement quatre mois pour la voie environnementale


Une fois de plus Gênes est le premier à franchir la ligne d’arrivée en termes de travaux d’infrastructure. Lundi 28 mars, la Commission Via Extraordinaire du PNRR se réunira en plénière et validera l’avis d’étude d’impact sur l’environnement de la Digue, un ouvrage d’un peu plus d’un milliard qui facilitera le passage des longs navires dans le port.

L’impact positif du PNR sur les travaux d’infrastructure

L’actualité contient des signes positifs importants pour les travaux du PNRR. Tout d’abord, le nouveau cours d’évaluation de l’impact environnemental est confirmé, dirigé par Massimiliano Atelli, qui confirme la forte réduction des délais pour les travaux ordinaires et maintenant aussi pour ceux du Pnrr. La deuxième nouvelle est la confirmation que la voie ultra-rapide prévue par le décret de simplification 77/2021 (articles 44-46) fonctionne car l’avis arrivera plus tôt que les 130 jours prévus (11 avril) : le brise-lames est le premier des dix œuvres figurant à l’annexe IV et admises à cette procédure particulière. La troisième bonne nouvelle est que l’attention du PNR est bonne pour les travaux d’infrastructure.

Dit Paolo Emilio Signorini, président de l’Autorité portuaire de Ligurie occidentale et promoteur du barrage, l’un des plus grands connaisseurs du système d’infrastructures en Italie (il a été directeur de l’unité de mission du ministère des Infrastructures): « Je dois reconnaître que, au-delà des procédures définies sur le papier, le Pnrr a créé une grande attention qui réduit les temps d’inertie du passé et permet effectivement de suivre les procédures extraordinaires envisagées. On peut dire que, du moins jusqu’à présent, le NRR a éliminé ou considérablement réduit cette ombre dans laquelle se perdaient les projets d’infrastructure italiens. Evidemment nous nous attendons, après avis, à ce que le décret Mite-Mic soit signé rapidement ».

Le « nouveau cours »

Traditionnellement, par le passé, la commission Via était l’un des endroits où le cône d’ombre était le plus projeté. Le « nouveau cours » a renversé cette attitude. «Il y avait un dialogue constant – dit Signorini – avec la commission qui est venue à Gênes, a-t-il vérifié directement. Un saut indiscutable qui rend justice au fait que nos travaux, avant le PNR, étaient dans les tuyaux depuis quatre ans ».

Satisfait Atelli, qui est convaincu qu’un chemin a été entamé de la meilleure façon possible et sera confirmé avec les prochains avis, à partir des dix travaux prévus par la procédure spéciale du décret législatif 77. « En ce qui concerne les travaux en annexe IV – commente Atelli – je peux dire que seulement en ce qui concerne la nouvelle Commission, qui a commencé à fonctionner le 18 janvier, dans l’état actuel des choses, nous prévoyons de rendre, d’ici la fin avril, six avis sur six interventions d’une valeur totale d’environ 5,2 milliards, du Trentin à la Sicile. Les inspections sont en cours et les nouveaux commissaires, issus d’universités et d’organismes publics qualifiés, sont rapidement entrés dans un dispositif qui n’est pas sans aspects de complexité et travaillent efficacement à un rythme intense ».



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