Des services d’aide à la jeunesse supplémentaires sont désespérément nécessaires à Breda : « inquiétant »


Les refuges pour sans-abri à Breda sont souvent bondés et se dirigent lentement vers un problème de capacité. Cela est dû, d’une part, à un faible flux dû à la pénurie de logements et, d’autre part, à une augmentation significative du nombre de sans-abri. Et surtout des jeunes sans abri. Le Throughflow Facility (DSV) tire la sonnette d’alarme et souhaite rapidement un logement supplémentaire et privé pour eux.

Le nombre de jeunes qui frappent à la porte des refuges pour sans-abri augmente fortement à l’échelle nationale, y compris à Breda. « Nous avons constaté une forte augmentation, en particulier l’année dernière », déclare Robin Vissers, responsable du logement au Throughflow Facility. « Nous en avions toujours trois à cinq, mais maintenant nous avons en moyenne seize ou dix-sept jeunes. C’est inquiétant. »

« Nous souhaitons offrir encore plus de personnalisation et de qualité avec notre propre maison d’accueil pour les jeunes. »

Par exemple parce que les jeunes sont extrêmement vulnérables. Ils présentent des problèmes différents de ceux des clients sans-abri plus âgés. « Les jeunes et les personnes âgées dans un même refuge ne constituent en réalité pas une combinaison idéale », explique Vissers. « Par exemple, ils sont vulnérables à la dépendance. Vous ne voulez pas cela dans un environnement où (des drogues) sont consommées. Si la majorité de vos concitoyens partagent votre point de vue dans la vie, ce n’est pas très motivant pour les jeunes. »

La garde d’enfants personnelle est donc plus que souhaitable à Breda. « Vous voulez créer un environnement différent pour eux », poursuit Vissers. « Aussi parce qu’il existe différentes lois et réglementations pour les jeunes et qu’ils ont besoin d’un autre type d’accompagnement. Ils sont dans une autre phase de la vie et ont des intérêts différents. Cela nécessite également quelque chose de la part de votre personnel. Avec notre propre foyer pour jeunes, nous voulons encore plus de personnalisation et offrir de la qualité.

« Nous regardons déjà l’immobilier avec un œil bridé. »

Les responsables politiques de Breda ont déjà été contactés. « A chaque fois que nous nous asseyons autour de la table avec la municipalité, l’alarme retentit », assure Vissers. « Mais nous sommes à l’écoute et les conversations sont bonnes. Nous travaillons à l’élaboration d’un ensemble d’exigences et nous examinons également l’immobilier avec un œil attentif. »

On ne sait pas encore quelle sera la capacité d’accueil du nouveau refuge privé pour jeunes. « Nous savons combien de jeunes se trouvent ici, mais nous ne savons pas combien sont encore dans la rue. »

Des abris supplémentaires pour les jeunes contribuent également à résoudre le problème de capacité auquel est confronté le DSV sur le Breda Slingerweg. Lors de son ouverture en 2022, l’intention était d’héberger trente personnes sans abri, chacun disposant de sa propre chambre. Depuis quelques temps, ils dorment tous les deux dans des lits superposés et il y a parfois plus d’une soixantaine de sans-abri dans le refuge.

« Cela reste gérable », déclare Robin Vissers. « Et nous ne sommes pas encore coincés. Mais s’il n’y a pas de solution, cela arrivera. »

« Le besoin d’un logement est encore plus grand si vous êtes sans abri. »

Le plus gros problème est la pénurie de logements aux Pays-Bas. « Le besoin est vraiment grand », déclare Judith Kuypers, directrice du SMO Breda, dont fait partie la DSV. « Cela s’applique bien sûr actuellement à de nombreuses personnes qui recherchent un logement, mais nous pensons que c’est encore plus élevé si vous êtes sans abri. »



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