Une augmentation de salaire de plus de 4 % fait partie de la convention collective de travail que les syndicats et INretail, représentant les intérêts des entreprises de vente au détail, ont conclu ensemble. Les membres des syndicats CNV, De Unie, AVV et RMU Les employés doivent encore accepter l’accord. Le syndicat FNV ne participe pas non plus.
La nouvelle convention collective de travail s’appliquera du 1er juillet au 31 décembre de cette année, avec des échelles salariales augmentant de 4,36 %. Les salariés qui gagnent plus que le maximum de leur barème au 1er juillet, mais pas plus de 4 000 euros, recevront un versement unique de 2,5 % de six salaires mensuels bruts.
Les parties ont également convenu que le travail de soir des employés des magasins sera limité à un maximum de deux soirs par semaine, à l’exception du mois de décembre chargé et important. Les employés auront également le droit de refuser des quarts de travail interrompus et les employés à temps partiel qui sont déjà employés auront la priorité sur les postes vacants.
La convention collective de travail concerne 175 000 salariés. Les membres des quatre syndicats doivent fournir des éclaircissements sur les accords d’ici le 24 juin au plus tard.
FNV : « convention collective de travail vide »
Selon la FNV, les employés des magasins se font berner par cette « convention collective de travail vide ». La FNV déclare que l’augmentation de salaire de plus de 4% est une combinaison de “calculs créatifs et de façade”. Selon la directrice de la FNV, Linda Vermeulen, les augmentations obligatoires sont ajoutées aux pourcentages et avancées et un grand groupe d’employés est exclu de l’augmentation de salaire. “Si une telle convention collective de travail est conclue en silence sur autant de salariés, sans action, sans pression, sans que les syndicats s’expriment, alors quelque chose ne va pas.” (ANP)
Une version de cet article est également parue dans le journal du 15 juin 2022