Des obligations des gestionnaires de sites ou de réseaux sociaux à l’enseignant « spécialisé », voici la répression du cyberharcèlement

Le Sénat a approuvé à l’unanimité le projet de loi de délégation du gouvernement en matière de prévention et de lutte contre le harcèlement moral et la cyberintimidation. La mesure a obtenu 124 voix pour, aucune contre et aucune abstention. La mesure ayant été modifiée dans les commissions Justice et Affaires sociales du Palazzo Madama, elle reviendra à la Chambre pour la troisième lecture. Le texte ne doit pas être modifié.

L’avertissement du commissaire de police

L’une des principales innovations est celle qui voit l’application de la discipline sur avertissement du commissaire de police, emprunté à celui du harcèlementy compris la cyberintimidation : jusqu’à ce qu’une plainte soit déposée ou qu’une plainte soit déposée pour délits d’insulte, de diffamation, de menace ou de traitement illicite de données personnelles, commis via Internet par des mineurs de plus de quatorze ans à l’encontre d’un autre mineur, le commissaire – a supposé, si nécessaire, les informations des organismes d’enquête et après avoir entendu les personnes informées des faits – peut convoquer le mineur responsable (avec au moins un parent ou une autre personne exerçant la responsabilité parentale), le réprimander oralement et l’inviter à se comporter conformément à la loi. .

La victime de cyberharcèlement de 14 ans peut demander que ses données personnelles soient occultées

Parmi les solutions envisagées, la possibilité pour les mineurs qui a au moins 14 ans et est victime de cyberharcèlement (ainsi que chaque parent ou personne ayant la responsabilité du mineur) d’adresser une demande à gestionnaire de chantier ou de réseaux sociaux ou, en tout cas, au responsable du traitement pour obtenir des mesures injonctives et prescriptives pour sa protection (obscurcissement, suppression, blocage de toute autre donnée personnelle du mineur diffusée sur Internet, avec conservation des données originales). Le responsable du traitement ou le gestionnaire du site ou des réseaux sociaux doit communiquer, Dans les 24 heures à partir de la demande, avoir assumé le rôle et doit donner suite à la demande dans les suivantes 48 heures. Dans le cas contraire, l’intéressé peut adresser une demande similaire, via un signalement ou une plainte, à Garant de la protection des données personnelles qui doit intervenir, selon la législation en vigueur, dans les 48 heures qui suivent.

Focus sur l’école : de la table technique au professeur « spécialisé »

Cette disposition laisse une large place aux solutions qui se développent au sein de l’école. Le premier d’entre eux est qu’il fournit un tableau technique pour la prévention et la lutte contre la cyberintimidation et envisage l’adoption, par le ministère de l’Éducation et du Mérite, après consultation du ministère de la Justice, de mesures spécifiques lignes d’orientation, à mettre à jour tous les deux ans, pour la prévention et la lutte contre le cyberharcèlement en milieu scolaire. Les lignes directrices doivent prévoir une formation spécifique du personnel scolaire, la promotion d’un rôle actif pour les étudiants et la fourniture de mesures de soutien et de rééducation pour les mineurs concernés. Il s’adresse également à tous les établissements d’enseignement désigné un enseignant ayant le rôle d’interlocuteur pour les initiatives contre le cyberharcèlement, qui devra collaborer avec les forces de police, les associations et les centres d’agrégation de jeunes présents sur le territoire. Ce n’est pas tout : en cas d’incidents de cyberintimidation en milieu scolaire, le directeur responsable de l’établissement doit informer rapidement les parents (ou tuteurs) des mineurs concernés et activer les actions éducatives appropriées.



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