Des centaines d’étudiants ont été empoisonnés dans des écoles de la ville iranienne de Qom ces derniers mois. Le but de l’empoisonnement est de forcer les écoles de filles à fermer. Les autorités sanitaires l’ont confirmé dimanche.
Depuis fin novembre, des informations sont parvenues du centre de Qom concernant des filles d’une dizaine d’années qui ont été empoisonnées par les voies respiratoires. Plusieurs filles ont dû être hospitalisées pendant une courte période.
Les parents des filles ont organisé une campagne le 14 février pour “demander des explications” aux autorités, rapporte l’agence officielle Irna. Le lendemain, un porte-parole du gouvernement indiquait que “les ministères du Renseignement et de l’Education travaillent ensemble” pour remonter à la source de l’empoisonnement.
Malveillance
À la suite de cette enquête, un sous-ministre de la Santé admet maintenant qu’il y a intention malveillante. « Il est devenu évident que certaines personnes veulent que toutes les écoles, en particulier les écoles de filles, soient fermées », a déclaré le vice-ministre Youness Panahi. Jusqu’à présent, personne n’a été arrêté.
L’empoisonnement serait de nature chimique. Les produits chimiques utilisés seraient de nature non militaire et ne seraient ni infectieux ni transmissibles, a déclaré Panahi, sans autre précision. L’affaire d’empoisonnement survient au milieu des protestations depuis la mort de Mahsa Amini, décédée le 16 septembre après avoir été détenue par des brigades des mœurs.
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