Demir veut une petite délégation belge au sommet sur le climat à Dubaï : « Uniquement des techniciens de Flandre »

« Oui, c’est plus fort que moi. Je soulève de telles questions », déclare Demir. Selon elle, la liste de la délégation belge compte actuellement environ 7 ministres, 16 employés de cabinet, « d’innombrables » fonctionnaires et près de 150 autres personnes, tandis que seul le ministre bruxellois Alain Maron (Ecolo) a un rôle formel à jouer. « Si la politique veut conserver son sérieux à l’égard des citoyens, elle ne doit pas se laisser aller à ces mascarades et se concentrer sur l’essentiel : les réalisations sur le terrain. »

Selon Demir, de bons accords ont été conclus au niveau belge concernant la rotation des différents ministres qui représenteront notre pays. Parce que c’est le tour de Maron, elle n’ira pas elle-même au sommet de Dubaï, qui aura lieu à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre. « Nous n’envoyons que quelques techniciens de Flandre pour soutenir ce ministre et veiller à ce qu’il respecte les positions convenues lors des négociations. »

Demir est également mécontent du fait que le sommet ait lieu aux Émirats arabes unis. La situation des droits de l’homme dans le pays, la nomination du PDG d’une compagnie pétrolière nationale à la présidence du sommet sur le climat et les récentes fuites d’informations internes et de courriers électroniques vers les compagnies pétrolières : « Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les responsables de l’environnement et les militants des droits de l’homme et les décideurs politiques soulèvent des questions », dit-elle.

Demir souligne que son appel n’a rien à voir avec le déni climatique. Il y avait également une délégation belge de 120 personnes au sommet COP27 à Charm el-Cheikh l’année dernière, dit-elle. Un ministre, appuyé par quelques techniciens, avait un rôle officiel, « tous les autres étaient là principalement pour des selfies et quelques rencontres bilatérales ».