Découverte rare : un homme de Hoogeveen fabriquait des drogues de synthèse « branchées » en laboratoire

C’est une découverte rare que la police a faite au Haps : un laboratoire de drogue dans lequel ils fabriquaient des drogues de synthèse « branchées ». Le laboratoire était caché dans une tente en forme de dôme. La police a arrêté un Polonais de Hoogeveen qui aurait fabriqué la drogue. Mais l’homme dit qu’il n’y a aucune vérité dans toutes les accusations portées contre lui. Le procureur de la République a requis jeudi trois ans de prison.

Le laboratoire a émergé après une information. Des prostituées illégales vivraient sur un terrain du Kwekersweg, à la périphérie de Haps, à proximité de l’autoroute A73.

Le dimanche 19 novembre dernier, des habitants de la commune sont allés surveiller en compagnie des policiers. Lorsque les policiers sont arrivés dans un entrepôt, ils ont trouvé à l’intérieur Robert W. (33 ans) de Hoogeveen.

Chat
Les agents ont également senti une étrange odeur chimique derrière l’entrepôt. Il y avait là une tente à dôme vert, avec trois pièces séparées à l’intérieur. Les fissures ont été fermées avec de la mousse de polyuréthane. Il y avait un laboratoire de drogue dans l’une de ces pièces. Il y avait plus de huit kilos de la drogue de synthèse relativement nouvelle 3-CMC, également connue sous le nom de « Puss » ou « Meow ».

Les experts ont trouvé un baril de mille litres. Il y avait plusieurs gants dessus. Deux d’entre eux contenaient l’ADN de W.. Les experts ont également trouvé un téléphone portable appartenant à Robert W. contenant des discussions sur la production de drogue et des photos qui, selon la police, indiquent que l’homme était impliqué.

Droit de garder le silence
Son procès s’est déroulé jeudi après-midi au tribunal de Den Bosch. Le tribunal avait de nombreuses questions à poser à W., mais il ne voulait rien dire. «Je refuse de faire une déclaration», répétait-il par l’intermédiaire d’un interprète polonais. Ce n’était pas une surprise. Il a également toujours invoqué son droit de garder le silence auprès de la police.

Robert W. voulait dire qu’il est peintre et qu’il vit aux Pays-Bas depuis un certain temps. Ses enfants vivent en Pologne. Il est actuellement en prison à Grave et y entretient de bons contacts avec un prêtre. « C’est la dernière prison dans laquelle je resterai, je veux commencer une nouvelle vie. »

Son avocat a demandé l’acquittement. Selon elle, il n’y a pas suffisamment de preuves qu’il ait quelque chose à voir avec cela : il vivait sur cette propriété et n’en savait rien.

Le suspect lui-même a laissé entendre à la fin de son procès qu’on ne pouvait pas diriger seul un tel laboratoire. « Est-il possible qu’une personne l’ait monté ainsi », s’est demandé le suspect.

Prononciation
Il n’y avait aucun autre suspect lors du procès. Le jour du raid, un autre homme a été arrêté, mais il a été rapidement relâché. Tout indique qu’il n’y est pour rien.

Le tribunal de Den Bosch rendra sa décision dans deux semaines.

Dangers
Les laboratoires où ils fabriquent des drogues de synthèse ne sont presque jamais découverts. Les laboratoires de drogue pour l’amphétamine, l’ecstasy et le crystal meth dominent le marché. Mais la police soupçonne qu’il y a plus d’endroits où ils font des « Chat » ou des « Miaou ». Il s’agit d’une drogue synthétique relativement nouvelle qui s’apparente au speed.

On estime qu’il y a des dizaines de milliers d’utilisateurs aux Pays-Bas. Les jeunes d’une vingtaine d’années en particulier en seraient fans.

Selon des instituts de toxicomanie tels que Jellinek et Trimbos, c’est un stimulant. Il est interdit depuis six mois. Certains experts mettent en garde contre les dangers, car on ne sait pas exactement ce qu’il contient et la composition change souvent.



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