De Frosinone à Milan, les 18 villes interdites par le smog. Le reportage Mal’Aria de Legambiente


CNos poumons sont brisés. C’est le slogan de la campagne de Legambiente pour demanderLe gouvernement répond de manière urgente dans la lutte contre la pollution de l’air qui, à cause des PM2,5, provoque plus de 47 000 décès prématurés par an et affaiblit tout le monde. Un slogan plus que jamais nécessaire suite à la publication du rapport « Mal Aria de ville 2024», élaboré dans le cadre de la campagne Villes propres.

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Les 18 villes interdites pour pollution. Le reportage Mal’Aria de Legambiente

Selon le rapport, une amélioration substantielle de la qualité de l’air est encore loin. Et ce malgré en 2023, les niveaux de polluants atmosphériques ont diminué : mais ils le sont toujours loin des limites réglementaires de la nouvelle directive européenne, prévue pour 2030 (20 µg/m3 pour les PM10, 10 µg/m3 pour les PM2,5 et 20 µg/m3 pour le NO2). Et surtout allez valeurs suggérées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Mieux que les années précédentes mais pas assez

Les données concernent les niveaux de fine poussière (PM10, PM2,5) et del dioxyde d’azote (NO2) dans les capitales provinciales. Et ils affirment que 18 villes sur les 98 villes surveillées ont dépassé les limites réglementaires actuelles de dépassement de PM10 (35 jours par an avec une moyenne quotidienne supérieure à 50 microgrammes/mètre cube). Il y avait 29 villes interdites en 2022 et 31 en 2021. Mais l’amélioration est principalement imputable aux conditions météorologiques des conditions « favorables » qui ont caractérisé 2023, plutôt qu’un succès réel des actions politiques entreprises pour faire face à l’urgence du smog.

De Frosinone à Turin, de Milan à Naples

En tête du classement des villes se trouve Frosinone (avec la centrale Frosinone Scalo) avec 70 jours de dépassement, le double par rapport aux valeurs autorisées. Suivi de Turin (Gros) avec 66, Trévise (Strada S. Agnese) 63 et Mantoue (via Ariosto), Padoue (Arcella) et Venise (via Beccaria) avec 62. Également les trois villes vénitiennes, Rovigo (Centre), Vérone (B.go Milano) et Vicenza (Chemin de fer ), dépassent respectivement 50 jours, 55, 55 et 53.

Milan (Sénat) enregistre 49 jours, Asti (Baussano) 47, Crémone (P.zza Cadorna) 46, Lodi (V.le Vignati) 43, Brescia (Villaggio Sereno) et Monza (via Machiavelli) 40. La liste finale est Alexandrie ( D’Annunzio) avec 39, Naples (Hôpital Pellerini) et Ferrare (Isonzo) avec 36. Si 2030 était déjà là, 69 % des villes seraient interdites pour les PM10, 84 % pour les PM2,5 et 50 % pour le NO2.

Janvier 2024, Milan a dépassé le seuil critique 17 jours sur 31

Mais si telles sont les données de 2023, 2024 n’a pas mieux commencé. Il suffit de voir le cas frappant de Milan où, selon les stations de surveillance, le seuil critique de poussières fines a été dépassé dix-sept jours sur trente et un en janvier. Alors qu’en février la ville était nle top dix mondial des plus pollués au monde (basé sur l’indice de qualité de l’air de l’entreprise technologique suisse IQAir).

Et nous (les Verts) parlons à nouveau de Les dimanches à pied et de nouvelles stratégies pour ramener l’air que nous respirons en dessous des limites saines. Mais il a suffi que les niveaux de pollution tombent juste en dessous du seuil pour révoquer les mesures temporaires de réduction du smog et les oublier. Et nous devons plutôt y réfléchir. Et demandez un compte.

Initiatives pour réduire la pollution

Que pouvez-vous faire? Beaucoup, selon Giorgio Zampetti, directeur général de Legambiente. Comment sont connues les sources de pollution (du chauffage des bâtiments, de l’industrie à l’agriculture et de l’élevage à la mobilité), ainsi les actions et mesures de réduction des émissions sont disponibles et connues.

Mobilité

Parmi les directions à suivre indiquées par Legambiente, une nouvelle mobilité. Ce qui se concilierait aussi bien avec les mesures de sécurité pour les piétons et les cyclistes (voir Bologne, ville à 30km/h).

Mais ils sont aussi nécessaires incitations à l’utilisation des transports publics, mobilité électrique partagée même en banlieue. ZTL, LEZ (Zone à faibles émissions) et ZEZ (Zone à zéro émission). L’électrification des véhicules de fret aussi. Extension des réseaux cyclo-piétons.

Il devrait être autorisé à ne pas bouger sauf si cela est nécessaire : ainsi que l’impact de la numérisation des services publics et d’une utilisation accrue des services publics.Travail à la maison.

Sur le thème de la mobilité durable, Legambiente vient de lancer la campagne itinérante « Città2030 : les villes et le défi du changement » (jusqu’au 6 mars) et s’arrêtera dans 18 villes italiennes pour demander de l’habitabilité et de la sécurité.

Chauffage, campagnes, surveillance

Nous devrions échauffe-toi bien et mieuxinterdisant les chaudières à biomasse et les générateurs de chaleur dans les zones les plus polluées et soutenant l’installation de technologies à émissions « quasi nulles »

Et promouvoir, dans les campagnes, le respect de réglementation sur les eaux uséesc’est-à-dire des pratiques qui réduisent les émissions polluantes.

La surveillance est également fondamentale, avec l’augmentation du nombre d’unités de contrôle sur tout le territoire national.

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