Conduite autonome et électromobilité : comment investir dans les mégatendances de l’industrie automobile


Conduite autonome : la mobilité dans un futur proche

Des voitures qui braquent, freinent ou accélèrent sans conducteur à l’aide d’une mise en réseau intelligente de leurs capteurs radar, caméras et données GPS existent déjà – sur les pistes d’essai des constructeurs automobiles. Il faudra encore quelques années avant que les voitures autonomes soient prêtes pour la production en série et sur la route dans la circulation quotidienne.

Mais Les ordinateurs et les systèmes semi-autonomes font depuis longtemps partie intégrante de nos voitures: Les aides au stationnement automatiques, les systèmes d’aide à la conduite assistée par ordinateur tels que les systèmes d’avertissement de sortie de voie ou les entretoises, le régulateur de vitesse intelligent et les assistants d’embouteillage sont déjà des équipements standard dans de nombreux véhicules.

Les évolutions technologiques de la conduite autonome sont testées sur de nombreuses pistes d’essai, professionnalisées pas à pas et optimisées pour le grand public. À l’avenir, les systèmes de conduite autonome devraient aider beaucoup plus de conducteurs dans la circulation routière – et les soulager complètement à long terme. Les constructeurs automobiles et leurs fournisseurs ont largement maîtrisé les deux premières étapes du processus de développement vers la conduite autonome ; certains constructeurs premium sont déjà sur le marché avec l’étape 3 :

Conduite assistée (niveau 1) est maintenant fermement intégré dans la routine de conduite de nombreux conducteurs. Un système assisté par ordinateur assiste le conducteur dans ses actions. Les avertisseurs automatiques de sortie de voie et les entretoises, par exemple, facilitent le pilotage du véhicule sur les autoroutes et les voies rapides.

Véhicules qui se serrent seuls dans des espaces de stationnement étroits et n’endommagent pas les autres voitures partiellement automatisé (niveau 2). Entre-temps, les systèmes semi-automatisés ne sont pas seulement proposés par les fabricants de modèles de luxe, ils sont également déjà utilisés dans les véhicules de milieu de gamme tels que la VW Golf VII.

Conduite hautement automatisée (niveau 3) n’est actuellement proposé que pour quelques modèles haut de gamme, par exemple l’Audi A8. Selon les mots d’un porte-parole de la société Audi, l’A8 combine « les données d’itinéraire prédictives de la base de données de navigation avec les informations des capteurs embarqués ». Cela signifie que l’assistant d’efficacité adapte automatiquement la vitesse à l’avance au tracé de la route, à la situation du trafic et aux limitations de vitesse. L’objectif est de conduire le plus efficacement possible. Cependant, les fonctions hautement automatisées ne peuvent actuellement être activées que dans la circulation lente sur l’autoroute et jusqu’à un maximum de 60 km/h.

la Niveau 4 (conduite entièrement automatisée) et 5 (conduite autonome) sont encore des musiques d’avenir. BMW, Ford et Nissan, entre autres, veulent mettre sur la route des voitures de niveau 5 (c’est-à-dire des voitures robots) dès 2020 : Celles-ci ne devraient avoir ni volant ni pédales, le pilote automatique prend entièrement le contrôle de la conduite du véhicule : Il n’y en a pas plus, que des passagers.

Mais: Les questions juridiques en particulier doivent être clarifiées avant que les véhicules autonomes ne soient prêts pour le marché. Qui est responsable en cas d’accident ? Est-ce la personne qui ne conduit plus elle-même ? Ou est-ce le fabricant du logiciel informatique ? C’est la principale raison pour laquelle les voitures entièrement automatisées ne sont pas encore autorisées sur les routes allemandes.



ttn-fr-28