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« La situation continue de se détériorer et nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre que quelque chose de catastrophique se produise », a déclaré Grossi après une réunion sur la situation avec le président français Emmanuel Macron, entre autres.
Le directeur de l’AIEA a déclaré avoir discuté de la question avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qu’il a rencontré mercredi matin en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
« Tant que les bombardements continuent, les risques sont énormes », a déclaré Grossi.
Les autorités ukrainiennes ont accusé la Russie d’avoir à nouveau bombardé le site mercredi. Ils ont dit que le niveau de rayonnement à proximité de la centrale nucléaire est toujours dans la norme.
« Même dans les pires circonstances, la diplomatie ne doit jamais s’arrêter (…) Notre responsabilité est de le faire avec des propositions pragmatiques et réalistes, et c’est ce que nous essayons de faire », a déclaré Rafael Grossi.
La centrale nucléaire de Zaporizhzhya, la plus grande d’Europe, est aux mains de la Russie depuis le 4 mars. Elle a été bombardée à plusieurs reprises ces dernières semaines. Pour cela, Kiev et Moscou se pointent mutuellement un doigt accusateur.