Charles Michel abandonne son projet de se présenter aux élections européennes


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Charles Michel, président du Conseil européen, a abandonné son projet de briguer un siège au Parlement européen cet été et restera en poste, trois semaines après avoir annoncé sa candidature aux élections.

Ce revirement signifie que l’ancien Premier ministre belge continuera de présider les sommets de l’UE et de représenter les points de vue des 27 dirigeants du bloc, et ne démissionnera pas avant la fin de son mandat en décembre comme il aurait été contraint de le faire pour prendre ses fonctions. un siège à l’Assemblée législative après les élections de juin.

Cette décision inattendue intervient six jours avant un sommet crucial des dirigeants de l’UE où sera décidé l’avenir du soutien financier du bloc à l’Ukraine. Bruxelles subit une pression intense pour trouver un compromis qui permettrait au Premier ministre hongrois Viktor Orbán d’abandonner son veto contre l’utilisation du budget partagé.

La décision de Michel de se présenter comme candidat au Parlement européen pour le parti du Mouvement réformateur en Belgique, où il était presque certain de remporter un siège, a été critiquée par certains hommes politiques comme un manquement à son devoir envers les autres dirigeants du bloc.

L’incapacité de trouver un successeur immédiat aurait conduit Orbán à assumer les pouvoirs du poste en raison de la Hongrie assumant en juillet la présidence tournante du Conseil de l’UE, l’institution qui représente les États membres, qui est distincte du Conseil européen de l’UE. dirigeants.

D’autres ont critiqué en privé son intention de rester président tout en étant également candidat au parlement, affirmant que cela ne serait pas juste et ne lui permettrait pas d’être représentatif de toutes les opinions politiques de l’UE.

La décision a également déclenché une vague de discussions sur la rapidité et l’orientation du processus de nomination du prochain groupe de politiciens à la tête des institutions européennes après les élections de juin.

Michel a déclaré dans un communiqué que son revirement était dû à des « réactions extrêmes » et à des « attaques personnelles » en réponse à sa décision initiale, ajoutant qu’il « consacrerait tous mes efforts à mes responsabilités actuelles ».

« Je ne veux pas de cette décision [to run for parliament] pour nous détourner de notre mission ou saper cette institution et notre projet européen, ni être utilisé de quelque manière que ce soit pour diviser le Conseil européen, qui, je crois, doit travailler sans relâche pour l’unité européenne », a-t-il déclaré.

La décision de Michel d’abandonner sa candidature au Parlement a reçu le soutien des responsables des pays de l’UE, ont déclaré des proches du président.



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