Championnat d’Europe, l’Italie domine la France : elle rencontre la Pologne en finale. Et Mattarella sera là

Les Azzurri ont battu Ngapeth et ses coéquipiers 3-0 et remporté leur douzième finale continentale. Match pour le titre samedi, le président de la République en tribunes : Russo est-il de retour ?

Italie-France 3-0 (25-21, 25-19, 25-23)

L’Italie toujours en finale après les victoires du Championnat d’Europe 2021 et de la Coupe du Monde 2022. Le samedi 16 septembre à 21h15 elle affrontera la Pologne de Nik Grbic pour défendre le titre conquis sur le sol polonais il y a 2 ans, mais aussi pour confirmer le mondial. titre remporté à nouveau à Katowice contre les hôtes il y a 12 mois. Il y a un an, les Azzurri faisaient taire les supporters polonais, samedi soir ils voudront exalter leur peuple et remporter le Championnat d’Europe numéro 8 dans l’histoire des Azzurri. Dans un crescendo d’enthousiasme général : même le président de la République, Sergio Mattarella, sera présent au match décisif au PalaEur de Rome, comme l’a annoncé le n°1 de Coni, Giovanni Malagò.

Russo revient-il ?

L’effectif de De Giorgi ne change pas hormis le fait qu’il est contraint de garder Roberto Russo sur le banc (mais on pourrait le revoir sur le terrain samedi pour la finale étant donné qu’il n’a aucune blessure à la cheville gauche), dans son place Leandro Mosca de Vérone. L’Italie commence par souffrir, en partie à cause de la tension de la demi-finale à domicile, en partie parce que la France (avec Ngapeth sur le banc comme annoncé par Giani) court un grand risque de service qui met la réception des Azzurri en crise. L’Italie résiste et à 17-18 Riccardo Sbertoli entre à la place de Moscou. Le passeur de Trente change le cours du set, met la France à genoux avec une série de 5 services qui dévastent le deuxième ligne de l’équipe nationale de Giani. PalaEur est en délire et explose lorsque les Azzurri ajoutent le 25ème point.

même symphonie italienne

Giani change : Clevenot remplace Carle pour donner un peu de solidité à la réception, mais il perd quelque chose en attaque. Les Azzurri breakent immédiatement (7-5). Daniele Lavia est une épine dans le pied de la défense française. Temps mort de Giani, mais l’Italie est déjà loin. Le sélectionneur italien de l’équipe transalpine joue la carte du désespoir et fait entrer en jeu Ngapeth et Boyer pour tenter de changer la dynamique du match. Mais cela ne fonctionne pas, l’Italie reste maître du match. Il y a aussi la gloire pour Tommaso Rinaldi qui entre au service et arrête la réception de Giani. Un service retiré de Ngapeth donne à l’Italie le deuxième set.

fin passionnante

Giani ne change pas d’équipe et repart avec les mêmes qui ont perdu le deuxième set. Mais l’Italie se déchaîne et ne s’arrêtera jamais. Poussé par son peuple (10 000 spectateurs et 430 mille euros de recettes), il vibre, saute, écrase, mure. Il veut à tout prix cette finale qu’il court après depuis son départ de Bologne avec le premier match, Italie-Belgique. C’était un crescendo continu. Il n’a ralenti qu’avec 4-5 points d’avance (20-15) et est revenu à 21-20 grâce à une série de services de Le Goff. Mais avec Michieletto au service, il remet les choses en ordre et clôture le match. La Pologne pour le titre samedi soir.



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