Cet Inter est dévastateur : 4-0 également contre l’Atalanta et la Juve à -12, le Scudetto toujours plus proche


Match dominé par l’équipe d’Inzaghi. Lautaro est toujours dans les filets et rate également un penalty, un but et une blessure à l’adducteur droit pour Frattesi

Matteo Nava

-MILAN

C’était censé être un grand match et au lieu de cela, le public de Giuseppe Meazza a profité d’un nouveau but d’une équipe sensationnellement imparable en 2024. L’Inter-Atalanta termine 4-0, les hommes d’Inzaghi remportent le 11ème match sur 11 joués au cours de l’année civile et aussi fin février dégage un sentiment de toute-puissance dont on se souvient rarement pour la continuité et l’ampleur des résultats. La huitième victoire du championnat avec au moins quatre buts d’écart porte les signatures de Matteo Darmian et Lautaro Martinez en première mi-temps, ainsi que de Federico Dimarco et Davide Frattesi en seconde période : l’Argentin frappe également la barre transversale et rate un penalty, l’ancien Sassuolo qu’il quitte en raison d’une gêne musculaire. La Juventus, impuissante, s’effondre -12 derrière les leaders.

BUT, OU plutôt BUT

Pour le match qui supprime cet astérisque ennuyeux du classement, Simone Inzaghi rétablit autant que possible la « formation typique », nette des absences de Francesco Acerbi, Hakan Calhanoglu et Marcus Thuram, un de chaque département. La défense est donc toujours entre les mains de Stefan De Vrij, la direction est confiée à Kristjan Asllani et Marko Arnautovic revient dans le onze de départ comme cela ne s’était pas encore produit en 2024. Gian Piero Gasperini revient à San Siro trois jours après le match nul 1-1 contre Milan, en changeant uniquement les ailiers – Hans Hateboer et Davide Zappacosta – et en insérant Mario Pasalic au milieu de terrain à la place de Marten De Roon. Un quart d’heure avant le coup d’envoi, Javier Zanetti donne à Lautaro un maillot de fête pour ses 100 (en fait 101) buts en Serie A, mais l’attaquant n’est pas le premier à célébrer : à la 10e minute, un retournement superficiel de l’Inter au bord de la surface permet à Pasalic de récupérer le ballon et de défier Yann Sommer d’un tir, au rebond Alessandro Bastoni et Aleksey Miranchuk se heurtent et Charles De Ketelaere marque. Les Nerazzurri ont demandé une faute sur le contact susmentionné, mais en réalité l’arbitre Andrea Colombo a été appelé au moniteur pour une touche du bras du Russe, ce qui a effectivement provoqué l’annulation du but. Au lieu de cela, c’est un hors-jeu clair, à la 20e minute, qui a déjoué un contrôle étonnant sur la course de Nicolò Barella pour battre Marco Carnesecchi, avec un but annexé. Toujours 0-0.

retirer le capuchon

À la 26e minute, le va-et-vient des buts annulés a été interrompu lorsque Lautaro a trouvé une belle trajectoire profonde pour Henrikh Mkhitaryan : Carnesecchi a réussi une sortie basse, mais le ballon est resté là et Darmian l’a mis dans le but vide. Peu de temps après, l’ailier a failli marquer un doublé mais s’est trouvé contré par le gardien de l’Atalanta, preuve d’une deuxième partie de la première mi-temps dominée par l’équipe locale : lorsque Lautaro a ébréché la barre transversale avec une puissance de l’extérieur de la surface, Gasperini a vraiment risqué de voir son but compromis avant même la mi-temps. L’entraîneur des joueurs de Bergame pousse un soupir de soulagement, mais dans la première minute du temps additionnel, un tir fou du pied gauche de Toro frappe un Carnesecchi encore incertain à la sortie (au début de l’action) : c’est 102 en Serie A pour l’Argentin et deux buts d’avance avant la mi-temps, une énième démonstration de force de la part des leaders du championnat.

jeu terminé

En bref, après les 45 premières minutes, il est clair que les actions tactiques de Gasperini – y compris Ederson pour diriger Barella – ne suffisent pas à inquiéter l’équipe la plus forte d’Italie. Parmi les hôtes, Darmian, réservé, laisse de la place à Denzel Dumfries, mais c’est l’autre ailier Federico Dimarco qui se montre le premier dangereux avec un puissant arrêt du pied gauche. Sur le corner suivant, Hateboer touche le ballon avec son bras suite à un centre du Néerlandais : le juge de touche signale que le ballon est sorti quelques instants auparavant, mais le VAR le désavoue et Lautaro se rend sur place. Carnesecchi sauve, Dimarco (54′) marque le rebond et donne définitivement forme au +12 sur la Juventus. La demi-heure restante sent le « temps des ordures » du basket-ball et le quadruple remplacement de Gasperini après le trio a le goût de la reddition. Inzaghi distribue les remplacements pour réserver tous les applaudissements au Meazza : le dernier, obligatoire, arrive après le 4-0. Frattesi se dirige vers le filet en anticipant le marquage généreux de Pasalic, mais demande ensuite un remplacement en raison d’un problème musculaire. S’il y a un défaut dans la récupération de la 21e journée, c’est bien la contracture de l’adducteur droit pour l’ancien joueur de Sassuolo.





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